Le Real Madrid a souffert mais il a retrouvé la lumière à Alavés (1-2)

Que Zinedine Zidane se rassure, il n'a pas perdu sa bonne étoile. Trois jours après l'énorme déconvenue subie à Bernabeu face au Betis (0-1), le Real Madrid a retrouvé le chemin de la victoire sur la pelouse du Deportivo Alavés, samedi à Mendizorroza, et s'est en quelque sorte rassuré. Vainqueur logique (1-2), le Real a quand même été fortement secoué par une équipe d'Alavés limitée mais volontaire. C'est avec ce type de succès étriqué qu'on se remet dedans.

Vainqueur d'une courte tête grâce à un doublé inscrit par Dani Ceballos, le champion d'Espagne s'est repositionné de manière provisoire à la 4e place du championnat, à quatre points du leader barcelonais. Le club catalan pourra reprendre ses aises en cas de succès sur la pelouse de Girona dans la soirée (20h45).

A trois jours d'un déplacement important sur la pelouse du Borussia Dortmund, le Real a bien géré son affaire sur tous les plans. Dominateur tout au long de la rencontre, mais dominateur stérile et maladroit, le Real s'est reposé sur ses "seconds couteaux" pour aller chercher la victoire. Isco, Marco Asensio et Lucas Vazquez, préféré à Gareth Bale, ont donc animé le jeu de ce Real et l'ont plutôt bien fait.

Il a manqué à ce trio un peu plus de précision dans la surface adverse mais l'impression qui demeure, c'est qu'ils ont les épaules pour aller combattre sur les pelouses compliquées quand l'effectif du Real défaille. De son côté, Alavés a garé le bus et l'a bien garé, personne ne reprochera à Cristiano Ronaldo d'avoir manqué sa prestation au Pays basque.

A leurs côtés, c'est Dani Ceballos qui est sorti du lot. Titularisé pour la première fois de sa carrière avec le maillot du Real, samedi, l'ancien joueur du Betis s'est transformé en homme de la rencontre de par son activité et son doublé marqué lors du premier acte (10e, 43e). Une grande première qu'il a transformé en essai réussi sur tous les plans. La patience porte toujours ses fruits.

Concassé par la machine à coups sortie par Alavés, ce Real a surtout réussi à gérer ses quelques temps faibles. Secouée défensivement sur les rares contres du club basque, lui aussi bien maladroit malgré le superbe but égalisateur marqué par Manu Garcia (40e), la formation de Zinedine Zidane a bien failli payer son manque de finition. C'est Alfonso Pedraza, entré lors du second acte, qui lui a donné des sueurs froides en trouvant le poteau à deux reprises en l'espace de quatre minutes (71e, 74e). Une frayeur sans lendemain. Le Real s'est bien remis en mode conquête.