Liga - Valence bat Alavés (3-1) et passe provisoirement devant le Real Madrid

Valence continue son bonhomme de chemin vers la Ligue des champions. Beau vainqueur d'une équipe d'Alavés inspirée et dangereuse (3-1), samedi lors de la 29e journée, le club de la Méditerranée a fait un gros pas de plus vers un retour en C1. Privé d'Europe depuis deux saisons, le club espagnol a retrouvé la forme qui avait fait sa force à l'automne. Conséquence : il a provisoirement repris la troisième place du classement au Real Madrid (59 points contre 57). Le champion en titre bouclera cette 29e journée dimanche soir face à Gérone au Bernabeu (20h45).

Emprunté entre décembre et février, Valence a sorti l'un de ses meilleurs matches de la saison devant son public de Mestalla. Une prestation qui est allée dans le sens de ses dernières sorties. Le club dirigé par Marcelino Garcia Toral avait déjà convaincu à domicile face au Real Betis il y a quinze jours (2-0), avant de confirmer avec un match plein au Sánchez Pizjuán la semaine dernière face au Séville FC (0-2). Electrique et déséquilibrant en contre, il a fait passer un sale moment à l'arrière-garde basque.

Invaincus depuis sept rencontres, les joueurs de Valence ont provisoirement distancé Séville de 14 points dans la quête à la Ligue des champions. Avec 59 points marqués, les Chés ont réalisé leur troisième meilleur total de points de leur histoire après 29 journées. Lancé dans la rencontre par le superbe but de Rodrigo, auteur de son 13e but en Liga cette saison, Valence a toujours été aux commandes de ce match ouvert et animé. Simone Zaza avait, lui, marqué le but du 2-0 après la demi-heure de jeu (33e).

Un peu plus bousculés après le retour des vestiaires, les coéquipiers de Geoffrey Kondogbia ont fait front derrière lors d'un second acte décomplexé. Et même la réduction du score d'Alavés (par Ruben Sobrino, 2-1 49e) n'a rien changé au plan des troupes de Marcelino qui ont persisté dans leur volonté d'occuper le camp des joueurs de Vitoria. Dans l'entrejeu, Kondogbia et Daniel Parejo, convoqué pour la première fois de sa carrière en équipe d'Espagne par Julen Lopetegui vendredi, ont dicté le jeu et imprimé le tempo de la rencontre. Au lendemain de la grave blessure de Francis Coquelin, opéré de sa rupture du tendon d'Achille samedi, on appelle ça une victoire pleine de conviction. Ce Valence, c'est du solide.