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Les périodes où le Real a révolutionné le mercato

TRANSFERTS -Avec le retour de Zinédine Zidane sur le banc merengue, le Real Madrid compte rebâtir en profondeur son effectif pour s’afficher comme le club le plus actif sur le marché des transferts cet été. Une véritable révolution attendue au mercato, comme elle avait déjà eu lieu par le passé, sous la direction du président Florentino Perez.

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David Beckham lors de sa signature au Real en 2003

Crédit: Getty Images

La presse espagnole l’appelle "la révolution 3.0". En annonçant le 11 mars dernier le retour sur le banc madrilène de Zinedine Zidane jusqu’en 2022 - l’entraîneur qui a permis à la Maison Blanche de réussir l’incroyable performance de remporter la Ligue des champions trois années de rang -, Florentino Perez a voulu envoyer un message à l’Europe entière. Après une année blanche loin des objectifs d'un club aussi habitué aux sommets, le Real, par la voix de son président, souhaite rebâtir une équipe compétitive afin de reconquérir les trophées qui comptent.
L’enveloppe pour cette drastique opération est faramineuse selon les médias ibériques : 500 millions d'euros. De quoi voir large pour permettre à ZZ de repositionner le club aux 13 Ligues des champions sur le toit de l’Europe. Une offensive sur le marché estival qui semble tout du moins fastidieuse, mais Florentino Perez sait y faire. Il est déjà coutumier du fait. Et ce depuis son arrivée à la présidence des Merengue en 2000.

Premier mandat, première stratégie : la période "Galactiques"

Florentino Perez, PDG du groupe espagnol de construction ACS, a accédé à la présidence de la Casa Blanca en juillet de cette année 2000. Et souhaitait tout de suite aborder une stratégie offensive pour faire face à la situation financière du club. Au sein d’un groupe en devenir symbolisé par les pépites Raul et Fernando Morientes, Perez ne va pas hésiter à afficher ses arguments et s’offrir une star internationale chaque été : c’est la première révolution Perez, dite des "Galactiques".
Le premier à ne pas résister à l’appel se nomme Luis Figo, débarquant du rival honni barcelonais, pour la modique somme de 65 millions d'euros, nouveau record mondial à cette époque. S’ensuivront les recrutements de Zinedine Zidane (2001, 75 millions d'euros, nouveau record), Ronaldo (2002, 43M€), Beckham (2003, 35M€), Owen (2004, 12M€) et Robinho (2005, 24M€).
Après de probants résultats dans ses premières années de présidence (Liga 2001 et 2003 et la C1 2002), les exercices suivants ne sont pas à la hauteur des espérances avec l’absence de titres majeurs entre 2003 et 2007. Et pour la presse ibérique, le sacrifice de cadres comme Fernando Hierro, Fernando Morientes ou Claude Makelele n'y est pas étranger. Bien que sa politique ait permis d’augmenter considérablement les revenus du club grâce à un fort potentiel marketing dans le monde, il démissionne en février 2006, estimant que le club a besoin d’un nouveau souffle.
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Zinedine Zidane lors de sa signature au Real Madrid en 2001

Crédit: Panoramic

2009, le mercato le plus cher de l’histoire pour un club

Après trois années de vaches maigres malgré deux Ligas remportées (2007 et 2008) sous la présidence de Ramon Calderon (qui fut directeur sportif sous le premier mandat de Perez), les socios accordent une nouvelle fois leur confiance au PDG d’ACS en juin 2009. Très vite, les observateurs remarquent que Florentino Perez conserve les mêmes stratégies, voulant à tout prix mettre les moyens pour assurer au Real l’obtention de cette tant désirée Decima, la dixième Ligue des champions de son histoire.
Principale différence avec l’ère "Galactiques" : réaliser en un seul été un recrutement digne de ce qu’il avait déjà réalisé durant les six années de son premier mandat. Des transferts impressionnants sont alors opérés : les deux derniers Ballons d’or, Kaka, pour 66 millions d'euros, et surtout Cristiano Ronaldo, pour la nouvelle somme record de 94 millions d'euros débarquent dans la capitale espagnole. Contrastant avec sa première période de présidence, Perez souhaite renforcer toutes les lignes, et embauche Karim Benzema (35M€), Xabi Alonso (30M€) et Raul Albiol (15M€) en l’espace de quelques semaines.
Conséquence : le Real vient alors de réaliser le mercato le plus cher de l’histoire en dépensant la coquette somme de 240 millions d'euros en cet été 2009. Seul hic : les résultats ne sont cependant pas à la hauteur de l’argent investi. Le Real, sous Manuel Pellegrini, et malgré sa pléiade de stars, subit la domination du Barça de Guardiola et se fait de nouveau sortir des huitièmes de finale de C1 par l’OL. Réaction immédiate de Florentino Perez qui souhaite installer un entraîneur dont le talent est à la hauteur de ses espoirs. José Mourinho, qui sort tout juste d’un triplé avec l’Inter débarque, à Madrid.
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2009 Ronaldo Eusébio

Crédit: AFP

2013, dernière folie pour régner sur l’Europe

Les grandes manœuvres du président merengue sur le marché des transferts vont alors se poursuivre, même si on peut noter une certaine évolution dans sa stratégie de transfert. Aux stars déjà présentes dans le groupe madrilène, il préfère y ajouter les pépites de demain et très vues lors du Mondial 2010 en Afrique du Sud (Özil, 15M€ ; Khedira, 12M€ ; Di Maria, 25M€). Tout en mettant fin à l’aventure des légendes madrilènes (Raul, Guti) et de recrues moins probantes (Van der Vaart, Diarra, Metzelder). Une Liga (2012) et une Coupe du Roi (2011) plus tard, les dirigeants, toujours pas satisfaits de ne pas avoir réussi à soulever la dixième C1 de l’histoire du club madrilène (dont la dernière remonte à 2002…), décident une nouvelle fois de faire sauter la banque sur le marché estival, cette fois en 2013.
Exit José Mourinho, bonjour Carlo Ancelotti, qui débarque en compagnie des promesses Gareth Bale (101M€, nouveau record), Isco (30M€) et Illaramendi (39M€). Résultats payants : les Merengue ont réussi à décrocher leur fameuse Decima douze mois plus tard face à l’ennemi colchonero (4-1 a.p.), avant de s’offrir trois autres Ligues des champions, cette fois d’affilée (2016, 2017, 2018), sous la houlette de Zinedine Zidane nommé en janvier 2016 à la place de Rafael Benitez.
Pour accomplir cet exploit, le Real a régulièrement révolutionné le marché, mais s’est aussi appuyé sur un socle de stars recrutées au début de la décennie, ayant appris à jouer et cohabiter ensemble. Confronté cette saison à un groupe en fin de cycle, nul doute que Florentino Perez saura allouer les ressources nécessaires pour offrir à ZZ l’effectif apte à viser son objectif majeur : remettre Madrid et le Real sur le trône européen.
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