Liga - En panne sèche, le Real Madrid craque sur le fil à Alaves (1-0)

Le calice jusqu'à la lie pour le Real Madrid. Alors que les triples champions d'Europe pensaient s'en tirer avec le point du nul à Alavès au terme d'une nouvelle prestation offensive très timide, le Real Madrid a concédé un but dans les tout derniers instants de la partie et s'est incliné sur le score d'un but à zéro pour la deuxième fois de la semaine. La maison blanche fait pâle figure.

S'ils nous ont habitué à enchaîner les records ces dernières années, les Madrilènes cumulent depuis le début de saison les chiffres négatifs. Ce samedi, Julen Lopetegui, sûrement déçu du revers concédé par son équipe mardi face au CSKA Moscou en Ligue des champions, avait un peu secoué son onze en remplaçant Marco Asensio par Dani Ceballos au coup d'envoi. Le milieu de formation a un temps plutôt donné raison à son entraîneur en étant impliqué dans les grosses occasions des Merengues en début de partie (4e, 5e, 6e).

On se disait que le Real allait renverser la vapeur, lui qui n'était pas resté muet depuis 3 rencontres consécutives depuis 2007. Mais Karim Benzema, au centre des critiques, a vu sa tête repoussée sur la ligne par Laguardia (9e). Puis le club de la capitale espagnole a de nouveau cruellement manqué de tout dans les 30 derniers mètres. Peu de présence pour réceptionner les centres du remuant Odriozola, des frappes ratées ou un redoublement de passes inutiles… À croire que Cristiano Ronaldo est vraiment irremplaçable.

Jugé frileux dans ses choix lors des dernières rencontres, Julen Lopetegui a tout tenté pour changer la donne, en faisant entrer ses trois attaquants disponibles sur le banc. Mariano Diaz - entré à la place de Benzema, qui a enchaîné un 7e match sans marquer - à la mi-temps, Vinicius à la place de Bale à dix minutes de la fin juste avant l'entrée d'Asensio (83e), mais le Real a compilé les situations offensives inabouties.

Alavès, qui avait (ab)usé du jeu long, ne donnant que quelques frissons à son public (27e, 59e, 77e), a marqué au bout du bout du match sur un corner où Courtois, irréprochable jusqu'ici, a manqué sa sortie et vu Manu Garcia marquer de près de la tête (1-0, 90e+5). Ce but offre la première victoire du club basque à domicile face au Real depuis... 1931 !

Voilà qui va donner des maux de tête à Florentino Perez, président merengue dont le club n'avait plus enchaîné 4 rencontres sans le moindre but depuis 1985. Et alors que le Barça a de nouveau l'occasion de prendre seul les rênes de la Liga, Alavès confirme son bon début de saison pour revenir à la troisième place de la Liga, à hauteur de son adversaire du jour.