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Zinédine Zidane revient au Real Madrid comme il est parti : au bon moment

Maxime Dupuis

Mis à jour 12/03/2019 à 00:26 GMT+1

LIGA – A la surprise générale (ou pas loin), Zinédine Zidane a décidé de revenir au Real Madrid. Un peu plus de neuf mois après avoir quitté la capitale sur une troisième victoire en Ligue des champions, il reprend les rênes d’un club plongé dans le marasme. Là encore, le timing semble idéal. Ce qui compte désormais, ce n’est pas le présent. Mais la suite. Et ZZ est revenu pour ça.

Zinedine Zidane (Real Madrid)

Crédit: Getty Images

C’était un lundi, déjà. Et tout le monde salivait, déjà. C’est un lundi, encore. Et Zinédine Zidane est de retour sur le banc du Real Madrid. 4 janvier 2016 - 11 mars 2019 : deux dates qui resteront gravées dans l’histoire des Merengue. Si la première fois gardera à jamais un goût d’éternité, matérialisé par l’argenterie que ZZ a ajoutée dans l’armoire déjà bien fournie du Real Madrid, de la deuxième - on n’ose pas dire la seconde - émane une autre odeur, tout aussi alléchante. Parce que ZZ, venu pour sauver les meubles il y a trois ans, est de retour pour éteindre l’incendie qui a ravagé la saison de la Maison Blanche. Et reconstruire. Surtout, reconstruire.
De prime abord, on peut légitimement se demander pourquoi l’ancien international français (108 sélections et 31 buts) replonge aussi rapidement alors qu’il avait rendu son tablier sur une troisième Ligue des champions, au terme d’une saison qui lui avait vite fait comprendre qu’elle ne serait pas suivie de lendemains chantants. Ses hommes d’alors, Cristiano Ronaldo en tête, avaient fait le tour de la question et ne possédaient plus l’énergie suffisante pour mener les combats du quotidien. Les malheurs de messieurs Lopetegui et Solari l’ont d’ailleurs plus que probablement conforté dans son choix.

La suite plus que le présent

Avec le peu de recul dont on dispose, le timing n’apparait pas si surprenant que cela. C’est même le meilleur, dans la situation et le délabrement actuel du Real Madrid. Pour rappel : le club dirigé par Florentino Perez a été sorti en Ligue des champions, mardi dernier, par l’Ajax Amsterdam. Une claque monumentale (1-4) et un premier échec à ce stade peu avancé de la compétition depuis 2010. Le Real est lâché en Liga, où il est bien parti pour terminer dans l’ombre du FC Barcelone et de l’Atlético. Quant à la Coupe du Roi, elle n’est plus d’actualité depuis que le Barça est passé par Santiago-Bernabeu (0-3).
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Du 4 janvier 2016 au 31 mai 2018 : Zidane au Real, retour sur l'épisode précédent

Bref, Zidane a onze matches pour boucler un exercice qui sera décevant, quoi qu’il advienne. Mais surtout deux mois supplémentaires pour préparer la suite. Et (re)bâtir. Avec les mains libres et la confiance aveugle de Perez, symbolisée par des moyens que l’on imagine illimités. Pour faire simple : il est parti quand il fallait, il revient au moment opportun. Et, à ceux qui pensent qu’il n’a que des coups à prendre en revenant sur ses pas, on serait tenté de dire qu’à ce niveau, du côté de Turin, de Manchester ou d’ailleurs, on est rarement reçu avec des bouquets de roses quand le temps se gâte.

L'allié de la reconquista

Arriver en cours d’exercice n’est généralement pas la solution préconisée et souhaitée par les techniciens de renom. Si certains manient la lance à incendie avec maestria, aucun n’aime être considéré comme un pompier. Question de standing. Pas de méprise : Zinédine Zidane en fut un la première fois. C’est terminé. Il est aujourd’hui un bâtisseur. L’ancien joueur de la Juventus Turin revient pour 2019/2020 et un été madrilène qui s’annonçait déjà incandescent. Il sera ardent.
De ce 11 mars jusqu’à l’ouverture du mercato estival, le Français sera le meilleur allié possible de la reconquista madrilène. Parce que Zidane, quels que soient ses résultats d’ici le baisser de rideau de la saison 2018/2019, sera sur le banc du Real. Et que sa seule et magnétique présence, autant que ses trois Ligues des champions glanées durant son premier passage castillan, incarne l’atout ultime pour convaincre les potentielles recrues estivales. Hormis Pep Guardiola, sur le banc de Manchester City, aucun autre coach ne dégage une telle aura. Demandez donc à un joueur comme Eden Hazard ce qu’il pense de Zizou. Une hirondelle n’a jamais fait le printemps mais Zidane est déjà là pour faire l’été du Real.
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