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Liga - Valence renoue avec la victoire face au Celta Vigo (2-0) et sauve la tête de son entraîneur

Alexandre Coiquil

Mis à jour 21/02/2021 à 02:21 GMT+1

LIGA - Valence respire un peu. Une nouvelle fois peu productif, le club espagnol a renoué avec la victoire face au Celta Vigo (2-0), samedi, dans son antre de Mestalla, et sauvé la tête de son entraîneur Javi Gracia, fortement menacé. Valence est 12e avec 27 points.

Manu Vallejo lors de Valence CF - Celta Vigo en Liga

Crédit: Getty Images

Valence souffle un grand coup. Apathique et inquiétant la semaine dernière à Valdebebas, où il s'était fait marcher dessus par le Real Madrid avec un score flatteur (2-0), le club méditerranéen a retrouvé ses esprits après une semaine marquée par le doute. Peu dangereux face au Celta Vigo, peu inspiré, le VCF a proposé une nouvelle partition insipide mais il a réussi à gagner (2-0) et prendre trois points extrêmement précieux.
Il a fallu attendre le temps additionnel pour voir les hommes de Javi Gracia venir à bout d'une équipe galicienne réduite à dix depuis la 64e minute. Le portier Ruben Blanco avait vu rouge après une faute sur Maxi Gomez à l'entrée de la surface de réparation. C'est Manu Vallejo, entré en jeu treize minutes auparavant, qui a délivré les siens en trompant d'une frappe croisée du gauche Iván Villar. L'ancien joueur de Cadiz a été magnifiquement servi par une passe astucieuse de Kang in Lee, excellent à la création du jeu. Quatre minutes plus tard (90e+8), Kevin Gameiro a inscrit son deuxième but de la saison pour sceller la victoire du VCF.

Gracia sauvé, mais la direction du club est à Singapour

Même décrochée dans la douleur, cette victoire a fait un bien fou aux coéquipiers de José Gaya. Elle a permis à Valence, 12e avec 27 points, de prendre un peu plus ses distances avec le fond du classement. Surtout, elle a sauvé la peau de l'entraîneur Javi Gracia. En très mauvais terme avec la direction du club, depuis fin septembre, le Navarrais ne se plaît pas aux commandes de l'équipe, pulvérisée par les ventes et départs forcés de ses cadres l'été dernier. Les récents résultats avaient un peu plus fragilisé sa position, bancale depuis le mois de décembre. Gracia avait pourtant remis son poste à disposition du club le 7 octobre dernier, au lendemain d'un mercato estival bouclé sans recrue. Mais la pénalité de 3 millions d'euros qu'il devait verser au club - ou à contrario les indemnités de licenciement à verser - avait bloqué son départ. Ce raté institutionnel a poursuivi Valence toute la saison.
Toujours est-il que Javi Gracia était censé sauter en cas de contre-performance contre le Celta. Il doit donc son sauvetage à un succès dans le temps additionnel. Vu que rien n'est écrit dans le football, et plus particulièrement à Valence, le risque d'une séparation prématurée existe toujours. Le président du club, Anil Murthy, est actuellement à Singapour pour évoquer le chantier du nouveau Mestalla avec le propriétaire Peter Lim (la mairie de la ville veut retirer au club son permis de construire sur le chantier, obtenu en 2019), contesté à Valence pour sa gestion de banquier, son mutisme et ses intentions floues. Que Gracia se méfie des prochains jours. La dernière fois que Murthy avait voyagé à Singapour, début septembre 2019, c'était pour programmer le licenciement surprise de Marcelino Garcia Toral et la signature de son remplaçant, Albert Celades, licencié lui aussi depuis. Ce club ne tourne décidemment pas rond.
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Gabriel Paulista lors de Valence CF - Celta en Liga

Crédit: Getty Images

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