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La folle victoire de l'Atlético contre Valence (3-2) / Diego Simeone : "Dans ce désespoir, on s'est parlé"

Vincent Bregevin

Mis à jour 23/01/2022 à 10:20 GMT+1

LIGA - L'Atlético de Madrid a opéré un incroyable renversement de situation pour venir à bout de Valence samedi dans un Wanda Metropolitano en folie (3-2), avec deux buts dans le temps additionnel. Diego Simeone, l'entraîneur des Colchoneros, a reconnu que les mots échangés avec ses joueurs à la pause avaient inversé le cours des choses et permis au club madrilène de forcer son destin.

Mario Hermoso / Atlético - Valence

Crédit: Imago

"Il y a des soirées qui restent dans les mémoires, celle-ci en est une." Diego Simeone peut savourer. L'entraîneur de l'Atlético de Madrid, comme ses joueurs, comme tous les supporters des Colchoneros, est passé par tous les états samedi soir. Il a vu l'enfer de près quand sa formation était menée 0-2 à la pause par Valence. Il a vu se dessiner une troisième défaite consécutive toutes compétitions confondues, et une quatrième sur les six dernières journées de Liga. Parce qu'au fond, l'Atlético ne méritait pas mieux à ce moment-là.
Mais quinze minutes peuvent tout changer. Ces quinze minutes, ce sont celles que l'entraîneur madrilène a passé avec ses joueurs dans le vestiaire à la mi-temps. "En première période, on n'a pas été nous-mêmes, a reconnu Simeone après la victoire de son équipe. On n'a rien fait de ce que l'on voulait faire. On n'a pas joué le match que l'on voulait, par notre faute, et non parce que l'adversaire nous y contraignait. Dans ce désespoir, dans cette anxiété, dans cette tristesse, on s'est parlé, avec beaucoup de tranquillité. On s'est dit que quitte à perdre, on devait perdre avec orgueil."

"La deuxième période, c'est nous, c'est l'Atlético"

L'histoire était en marche. Moribond avant la pause, l'Atlético est revenu des vestiaires gonflé à bloc sous l'impulsion d'un Yannick Carrasco intenable. Matheus Cunha a réduit l'écart peu après l'heure de jeu. Et l'incroyable scénario a pris forme dans une ambiance de feu. "On s'est dit que si on arrivait à mettre un but, après, les supporters allaient nous pousser, a expliqué Simeone. Dans n'importe quel autre club, après la première période que l'on a faite, les gens auraient commencé à nous critiquer."
Les fans des Colchoneros avaient bien des raisons de le faire, et ont même sifflé quand Simeone a ramené João Felix sur le banc pour faire rentrer un défenseur, Felipe, pour le supléer. Mais au bout du compte, leur cauchemar a viré au rêve quand Angel Correa, entré en jeu comme Cunha, puis Mario Hermoso ont marqué dans le temps additionnel pour offrir une victoire inespérée au champion en titre (3-2). Et le Wanda Metropolitano a basculé dans l'hystérie. "On a vu ce que l'on a vu, a conclu Simeone. La deuxième période, c'est nous, c'est l'Atlético". Un club laissé pour mort à la mi-temps de son match contre Valence. Et un club plus vivant que jamais après le coup de sifflet final.
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