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Ligue 1 : Montpellier mise sur Dall'Oglio (et Sakho) pour passer le cap de l'Europe

ParAFP

Publié 01/08/2021 à 00:39 GMT+2

LIGUE 1 - Nouvel entraîneur intronisé cet été, Olivier Dall'Oglio a rejoint Montpellier pour une union durable, sur trois ans, afin de franchir un palier et d'étancher une soif commune: se mêler à la course à l'Europe.

Olivier Dall'Oglio (Dijon), 2017

Crédit: Getty Images

Olivier Dall'Oglio s'apprête à ouvrir un nouveau chapitre à Montpellier. Avec un objectif européen ? "Les joueurs, qui ont flirté avec l'Europe, en ont envie. Ils sont là pour ça", a lancé fin juin le successeur de Michel Der Zakarian. "Si on peut y aller, on va y aller. On ne va pas s'en priver", a-t-il ajouté à l'occasion de la reprise de l'entraînement. Après s'être fait la main à Dijon (2012-2018), puis à Brest (2019-2021), modestes candidats au maintien, l'Alésien, de retour dans sa région natale, bénéficie d'une belle opportunité après avoir répondu à l'appel du président Laurent Nicollin, désireux de tourner la page Der Zakarian (2017-2021) et de voir plus haut.
A 57 ans, l'ancien Dijonnais, désigné en 2016 meilleur entraîneur de Ligue 2, peut accéder à une reconnaissance sur le tard et valoriser sa flatteuse réputation de technicien tourné vers le jeu et l'attaque. "Il correspond à ce que nous recherchions pour les deux ou trois prochaines saisons. Il vient pour accompagner notre équipe et nos jeunes joueurs, base de notre travail et projet. Seuls les résultats diront si on a eu raison de se marier. C'est déjà une bonne personne, c'est un entraîneur compétent qui a fait ses preuves à Dijon ou Brest. Ce n'est pas toujours évident de faire monter les clubs et de les maintenir", assurait récemment Laurent Nicollin, qui avait fait de Dall'Oglio sa priorité aux dépens de Sabri Lamouchi ou Laurent Batlles (Troyes).
Pédagogue, bon communicant et longtemps formateur, à Nîmes, puis à Dijon, Olivier Dall'Oglio a aussi pour mission de mettre en valeur les jeunes d'un club réputé pour sa formation... Et de remédier aux reproches formulés sous l'ère Der Zakarian.
On va apprendre à travailler ensemble
En pleine incertitude budgétaire, sous l'effet de la crise sanitaire et de l'incertitude des droits TV de L1, Montpellier a libéré de nombreux joueurs (Hilton, Congré, Le Tallec, Yun Il-lok, Dolly) pour soulager sa masse salariale et opérer un appel d'air chez les jeunes. Parallèlement, il a étoffé son encadrement technique en confiant notamment à Romain Pitau le soin de suivre les jeunes en post-formation.
"On va apprendre à travailler ensemble, à se connaître et bâtir une équipe. On aurait aimé le faire avec de meilleurs moyens financiers, à savoir sans le Covid et sans les soucis des droits télé. On doit faire avec, on s'adapte", remarque Laurent Nicollin. Durant quatre saisons, Michel Der Zakarian avait stabilisé Montpellier dans la première moitié de classement, restauré un crédit mais a échoué à briser le plafond de verre de l'Europe. Jamais loin d'une qualification, mais toujours à la lisière.

Sakho, un joli coup

Signe d'une ambition partagée, les deux hommes forts de Montpellier ont réussi un joli coup dans leur recrutement en rapatriant l'ancien international français Mamadou Sakho. L'ex-défenseur central de Liverpool (2013-2017) et Crystal Place (2017-2021), formé au PSG, sera la clé de voûte d'une défense remodelée à l'intersaison et friable la saison passée (62 buts encaissés).
L'international français Mamadou Sakho.
En attendant le rétablissement de Pedro Mendes, convalescent après une opération au genou début mai, Sakho formera une charnière inédite au côté du Brésilien Matheus Thuler, prêté par Flamengo. "Par son expérience et son vécu, ce joueur de haut niveau est là pour commander la défense", espère Dall'Oglio. Recrue phare de l'intersaison, Sakho va devoir assumer la succession de l'ancien capitaine Vitorino Hilton, poussé à la retraite à plus de 43 ans, et de Daniel Congré, autre leader de vestiaire laissé libre et relancé à Dijon.
A défaut d'engager l'ex-Montpelliérain Benjamin Stambouli, parti en Turquie (Adana Demirspor), Dall'Oglio attend encore une sentinelle pour consolider son socle défensif, harmoniser son organisation en 4-4-2 et donner la pleine mesure au potentiel offensif autour du nouveau capitaine Andy Delort. Suffisant pour voir plus haut et croire à l'Europe ?
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