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"On peut être devant"

Eurosport
ParEurosport

Publié 14/08/2007 à 12:54 GMT+2

Le nouvel attaquant girondin David Bellion voit sa conviction renforcée après le début de championnat de Bordeaux. Pour lui, les Marine et Blanc ont les moyens de jouer les premiers rôles. L'ancien joueur de Manchester United juge le groupe bordelais "bon

DAVID BELLION, débuts idéaux pour Bordeaux, mais le jeu vanté, avec deux buts sur trois issus de coups de pied arrêtés, est-il si efficace que cela ?
D.B. : Si on peut avoir plus d'occasions on en aura, mais sur la physionomie des deux matches, et n'oublions pas que c'est le début de saison, cela allait. On a produit du beau jeu contre Lens (1-0), et puis on s'est battus, avec un peu de réussite, à Auxerre (0-2). Mais il y a eu des occasions, des poteaux, des frappes... Pour le moment, on joue bien, on est corrects. Et avec le temps on va apprendre à se connaître, il y aura plus de qualité, moins d'erreurs. On ne peut juger de la physionomie du Championnat après 10 journées, mais au vu de la qualité du groupe, on sait qu'on peut jouer les premiers rôles: c'est sûr, on peut être devant.
La formule initiale de Blanc, reconduite deux fois, fonctionne, mais il professe sa foi dans le turn-over. Chacun y est-il prêt ?
D.B. : Oui bien sûr, pourquoi pas ? Ce ne sont pas des questions que je me pose. Tout le monde ne peut pas jouer 60 matches dans l'année ! L'entraineur fait ses choix, et du moment qu'on a des résultats, tant mieux. Et puis on va assumer ce discours parce qu'on doit l'assumer. On est professionnels, payés pour taper dans un ballon et être sérieux. On est là pour respecter les autres et les choix de l'entraîneur. Peut-être que quelques fois il y aura mauvais temps, mais c'est là que les masques tomberont.
Vous apparaissez résolu, sans ambages. Le fruit d'un parcours atypique, d'une expérience précoce à l'étranger ?
D.B. : Je ne sais pas si j'ai grandi plus vite, mais c'est vrai que je n'ai pas eu le même parcours qu'un jeune joueur français, qui part du centre de formation, fait ses gammes en France. Je suis arrivé très jeune dans un grand club avec beaucoup de concurrence (ndlr : Manchester United). Il y a eu des bons et des mauvais côtés. Cela m'a donné beaucoup de fil à retordre. J'ai dû bosser deux fois plus dur.
Cela vous a permis d'apprendre...
D.B. : Sans vraiment m'être imposé, j'ai réussi à un peu percer de mon côté en apprenant certaines choses. La patience notamment, et l'humilité des grands joueurs : c'est ce qui m'a le plus marqué. Plus on est dans des petits clubs, et plus les joueurs "se la racontent", se prennent parfois pour d'autres, je crois. Or quand on voit des grands joueurs, des Keane, Giggs, qui ont toujours tout à prouver mais ont tout gagné, ils sont simples, calmes, ouverts... on sait d'où vient leur force. Ils ne se posent pas trop de questions sur les choix de l'entraîneur. Ici à Bordeaux, le groupe est très bon, et bien mentalement.
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