"Une revanche à prendre"

Antoine Kombouaré se félicite de la solidité actuelle de Valenciennes. D'ailleurs, l'entraîneur espère que son équipe prendra "une revanche" contre Nancy après la défaite (1-0) et le mauvais match de ses joueurs la saison passée, lors du déplacement en Lo

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ANTOINE KOMBOUARE, rien ne semble pouvoir perturber VA actuellement ?
A.K. : Il y a toujours des détails à régler. Il faut éviter de se prendre pour ce qu'on n'est pas. Contre Rennes (3-0), si les joueurs avaient évité de faire leur numéro à certains moments, on aurait gagné plus largement. Mais c'est vrai, d'un point de vue général, tout va bien. Parce qu'on est solide!. Tout le staff est satisfait de ce que font les garçons.
Avez-vous le sentiment d'avoir trouvé une assise défensive ?
A.K. : On n'a pas pris de but depuis trois matches. C'est important. On défend mieux, les attaquants participent aux tâches défensives, chacun fait l'effort pour le copain. C'est collectivement qu'on défend mieux. A ce titre, le fait que Nicolas Penneteau n'ait quasiment pas été inquiété contre Rennes est un signe qui ne trompe pas. Derrière, on arrive maintenant à dégager de la sérénité, de la confiance. Maintenant, il faut confirmer tout ça.
Marcel Picot à Nancy n'est-il pas le stade le moins accueillant de la L1 pour confirmer ces progrès ?
A.K. : C'est une équipe complète, très bonne dans tous les compartiments du jeu et c'est surtout la meilleure défense du championnat. C'est ça, sa grande force. En plus, ils marquent beaucoup de buts, grâce à des joueurs capables de faire la différence individuellement comme Kim, Hadji, Dia ou Fortuné. Ce sera un gros match.
Comme Nancy, les deux équipes sont solidement ancrées. N'est-il pas hypocrite d'affirmer viser encore le maintien ?
A.K. : Honnêtement, le classement, pour le moment, je m'en fous. Ce que je sais, en revanche, c'est qu'à Nancy, on a une revanche à prendre. La saison dernière, on perd là-bas (1-0). Mais on avait été tellement mauvais que j'avais presque souhaité prendre une valise. Dans ce cas-là, les joueurs sont toujours plus réceptifs aux critiques.
Titiller l'orgueil de vos joueurs, est-ce une de vos spécialités ?
A.K. : Même pas. Ce match, je l'ai vraiment en travers de la gorge. C'est sûrement le pire que j'ai eu à diriger depuis que je suis ici. Je leur ai encore répété cette semaine, ils sont prévenus. Vous savez, je suis incapable de garder les choses pour moi, il faut que ça sorte. Si je ne dis pas ce que j'ai à dire aux joueurs, je n'en dors pas.
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