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Paris se donne de l'air

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ParEurosport

Publié 02/04/2008 à 18:00 GMT+2

Au terme d'un match bien maîtrisé, Paris l'emporte face à Strasbourg (1-0) et quitte la zone rouge lors de la 31e journée de Ligue 1. Les hommes de Paul Le Guen, dos au mur au coup d'envoi de la partie, ont su surfer sur leur victoire en Coupe de la Ligue

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Crédit: Eurosport

PARIS - SG - STRASBOURG : 1-0
But : Diané (73e)
Ah si seulement les matches du PSG en Ligue 1 pouvaient tous ressembler à des finales... le club de la capitale ne serait probablement pas en train de végéter aux abords de la zone de relégation. Aux abords seulement, oui, car fort de son succès devant Strasbourg, la formation de Paul le Guen quitte le carré rouge de Ligue 1 et se place 17e (1-0). Ouf, les Rouge et Bleu vont pouvoir respirer un peu mieux et qui sait, savourer encore cette "jolie" Coupe de la Ligue acquise samedi dernier. Et préparer, surtout, les sept "finales" qu'ils leur restent à disputer en compétition domestique d'ici à la fin de saison.
Ce thème de finale. Revenons-y. Pas toujours à la fête lors de l'exercice 2007-2008, le jeu du PSG s'illumine, s'ébroue, semble prendre de la bouteille et de la consistance seulement lorsque les protégés de Le Guen sont condamnés à l'emporter. Paris aimerait-il jouer avec le feu, le mords aux dents et la sensation d'être la victime toute désignée d'un concours de roulette russe ? Cette problématique, qui mérite d'être posée aux acteurs franciliens, n'est pas d'actualité. On le sait, le PSG répond toujours aux rendez-vous enrobés d'un parfum de Coupe. Tant mieux pour les supporters parisiens, sages et fidèles tout au long des 93 minutes, temps additionnel inclus, livrées par leurs petits protégés. Tant pis pour Strasbourg, emballant par intermittences, mais trop respectueux dans l'ensemble pour faire douter le bloc adverse.
Les bons choix de Le Guen
En fait, la physionomie du match est devenue limpide aussitôt passé le quart d'heure de jeu. Tout comme face à Lens sur la pelouse du Stade de France, Paris domine. Assez nettement. Se crée les meilleures occasions de but. Très clairement. Mais cela, encore plus lorsque l'on est 18e au coup d'envoi, ne suffit pas. Il faut des buts au PSG et malgré la présence de Pauleta en tant que titulaire, le club de la capitale peine dans cet exercice. Pourtant, le camp francilien croit à la délivrance, lorsque l'Aigle des Açores déploie une de ses ailes pour (du pied) reprendre victorieusement un centre en retrait de Rothen (16e). Le but inscrit par le capitaine parisien étant refusé pour un hors-jeu inexistant, Paul Le Guen comprend vite que la soirée sera longue, stressante et probablement riche en rebondissements pour les siens.
Le Breton n'est pas loin du compte. Strasbourg, également inquiet pour sa survie, joue crânement sa chance, prenant un malin plaisir à instiller le doute dans les esprits locaux. Pour peu que ce soit le Landreau pataud du début d'année dans le but du PSG, les tentatives de Gameiro (22e) et de Johansen (38e) auraient pu faire mouche et plonger Paris dans le noir. Manque de chance pour la bande à Jean-Marc Furlan, c'est la version internationale du portier parisien qui siège dans la cage francilienne. Heureusement pour ses partenaires, dominateurs dans le camp adverse mais imprécis au moment de conclure. Quand ce n'est pas Johansen qui sauve les meubles sur sa ligne aux dépens de Camara (35e), c'est Cassard qui joue les héros, appliqué devant Rothen (32e), splendide face à Pauleta (45e+1). Inefficace, Paris perd patience.
Les esprits manquent même de s'échauffer, très franchement d'ailleurs, en seconde période. Preuve que personne ne veut perdre... cette "finale". Ducrocq manque même d'en venir aux mains avec Pauleta, moins saignant au retour des vestiaires et usant avec un peu d'abus de sa roublardise pour tenter de piéger la défense adverse. Paul Le Guen choisit alors de miser sur ses flèches du banc de touche pour finir d'épuiser une arrière-garde alsacienne déjà bien sollicitée. Diané et Mendy (56e) font leur entrée en jeu et les deux hommes ne tardent pas à s'illustrer. D'un une-deux parfaitement combinée, le second reprend comme à la parade une offrande en retrait du second (73e, 1-0). Paris peut respirer, malgré une timide réaction du Racing, matérialisée par Alvaro Santos (78e). Le Parc des Princes aurait même pu basculer dans une autre dimension si Mendy avait catapulté au fond des filets adverses un centre précis de Souza (90e+3). Mais l'enceinte de la Porte de Saint-Cloud devra se contenter de ce score étriqué. Etriqué certes mais ô combien important. A en croire les visages des joueurs parisiens, on aurait pu croire que Paris venait de glaner un nouveau trophée. En fait, le PSG vient juste de quitter la zone rouge. Et par les temps qui courent, c'est déjà pas mal.
LA DECLA : Paul Le Guen (entraîneur du PSG)
"Je suis content parce que c'est une étape réalisée, qui nous permet d'espérer. Mais ce n'était que l'une des finales, il en reste d'autres. Ce n'est que lorsque l'on sera tiré d'affaire qu'on sera soulagé. On est resté consistant, on a gardé notre ligne directrice, même si on commençait à s'impatienter un peu. On a même réussi à accélérer. C'est un match qui va dans le sens de ce que l'on a fait ces dernières semaines, et cela laisse de l'espoir. Maintenant, on a un déplacement difficile à Nancy (dimanche, ndlr). On va bien récupérer pour se présenter face à Nancy le plus frais possible. (serein?) Non, on est à la bagarre avec d'autres équipes, et on le sera presque jusqu'au bout. Cela fait du bien, ça permet d'avoir un peu plus de tranquillité, mais je veux que tout le monde reste sous pression et qu'il n'y ait pas de relâchement. Je crois qu'en 2000, le maintien s'était joué à 43 points, ce pourrait être le cas cette saison"
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