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PSG: A qui le pouvoir ?

Eurosport
ParEurosport

Publié 21/01/2009 à 08:30 GMT+1

Après l'éviction programmée de Charles Villeneuve, le flou reste entier sur le nom de son successeur à la présidence du PSG. Sébastien Bazin pourrait placer un de ses proches à ce poste. A moins que le représentant Europe de Colony Capital ne décide de pr

Deux jours après la réunion qui a abouti à la probable éviction de Charles Villeneuve, le nom de son successeur à la présidence du PSG reste encore à définir. Il ne sera dévoilé qu'à l'issue de la prochaine assemblée générale du club, programmée le 3 février prochain. Si Sébastien Bazin semble tenir la corde, d'autres candidats sont également susceptibles d'occuper le poste. Tour d'horizon.
SEBASTIEN BAZIN
Voir Sébastien Bazin succéder à Charles Villeneuve semble aujourd'hui l'issue la plus probable. Le représentant Europe de Colony Capital, qui a déjà épuisé trois présidents depuis que le fond d'investissements américain s'est engagé dans le club il y a trois ans (Alain Cayzac, Simon Tahar et Charles Villeneuve), y verrait déjà une certaine économie. Les indemnités de licenciement de Villeneuve pourraient par exemple s'élever à 850.000 euros. Mais Bazin, cible majeure des critiques dans la fameuse lettre adressée par le futur ex-président du PSG, prendrait un risque conséquent. Si la crise parisienne s'étendait au sportif, il en serait le premier responsable aux yeux des supporters, lassés du manque d'investissement de Colony Capital pour le club.
CHRISTOPHE CHENUT
Parmi les proches de Sébastien Bazin, c'est peut-être celui qui présente le meilleur profil. Actuel directeur général du groupe Lacoste, après avoir été celui de L'Equipe, Christophe Chenut connait le milieu des médias et du sport. Et notamment celui du football, puisqu'il a été président du Stade de Reims de 1996 à 2004, club qu'il avait réussi à faire monter en Ligue 2 en partant de la case CFA. Agé de 46 ans, natif de Boulogne-Billancourt, il semble avoir certaines compétences pour prendre la présidence du PSG; dont il est actuellement l'un des administrateurs. Chenut ne s'est par ailleurs jamais montré défavorable à occuper un poste à responsabilités au sein du club de la capitale. A suivre donc.
SIMON TAHAR
Président intérimaire du PSG entre le départ d'Alain Cayzac et l'arrivée de Charlses Villeneuve, Simon Tahar a déjà connu l'expérience de cette responsabilité dans des conditions difficiles. Avec succès, puisque c'est sous sa direction que Paris a assuré son maintien en fin de saison dernière. Le revoir à ce poste est donc une possibilité, crédibilisée par son passé de longue date au sein d'un club dont il a été l'avocat de 1978 à 1991. Il était d'ailleurs le porte-parole du conseil d'administration après la réunion qui a abouti à la démission collective des administrateurs du PSG dimanche soir. Son expérience avec Paris plaide en sa faveur, mais Bazin semble plutôt disposé à placer l'un de ses hommes, voir lui-même, à la présidence du club.
GUILLAUME KUPERFILS
Le nom de l'avocat de Colony Capital pour prendre la présidence du club avait déjà été évoqué au mois de mai dernier, avant que celle-ci ne soit finalement confiée à Charles Villeneuve. Agé de 46 ans, il est très proche de Bazin, ce qui épargnerait à ce dernier une mauvaise surprise comme par exemple de recevoir une lettre où on lui demanderait les pleins pouvoirs au club... Kuperfils n'a en revanche aucune expérience du milieu, sinon ses deux ans passés en tant qu'administrateur du club. Un peu juste pour endosser le costume de président du PSG, surtout si Paris venait à connaitre une crise sportive, ce à quoi il n'a jamais échappé ces dernières saisons. Kuperfils n'aurait alors que peu de crédibilité auprès des médias et des supporters.
CHARLES VILLENEUVE
L'hypothèse de voir l'ancien patron des Sports de TF1 retrouver son poste de président du PSG est la plus improbable. Sauf énorme coup de théâtre, la prochaine assemblée générale du club entérinera son éviction. Si Villeneuve promet de se battre sur le terrain juridique, ses chances de remporter ce combat paraissent bien minces. Dès lors, la seule possibilité de le voir retrouver la présidence du PSG réside dans sa capacité à trouver un investisseur qui puisse convaincre Colony Capital de lui vendre ses parts dans le club. Hypothèse qui a sérieusement du plomb dans l'aile. D'une part parce que Villeneuve n'aurait pas encore trouvé de candidat à la reprise du club, et d'autre par parce que le fond d'investissement américain n'est pas vendeur.
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