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"Faire encore plus"

Eurosport
ParEurosport

Publié 21/12/2008 à 10:30 GMT+1

Karim Ziani est le nouvel homme fort de l'OM. Repositionné dans un rôle plus défensif, il s'intègre parfaitement dans le système d'Eric Gerets. La réception de Nancy lui offre la possibilité de confirmer sa bonne passe actuelle, d'en "faire encore plus" e

KARIM ZIANI, l'OM a tenu le choc à Lyon dimanche dernier (0-0). Ce match vous a-t-il fait prendre conscience de la possibilité de passer devant les Lyonnais ?
K.Z : Pour le moment, aucune équipe n'a réussi à passer devant Lyon au classement. On dit que le championnat est plus serré cette saison, mais l'OL est toujours leader. Et c'est ce cap-là le plus difficile à passer.
Néanmoins, avoir tenu tête aux Lyonnais doit-être une satisfaction pour vous ?
K.Z : Aujourd'hui, on est revenu à trois points de Lyon. Surtout, on ne perd plus de match. C'est le gros point positif.
Depuis quelques matches, Eric Gerets semble plus tranquille sur son banc de touche. Marseille a-t-il enfin trouvé une certaine forme de sérénité dans le jeu ?
K.Z : On a trouvé davantage de stabilité. Notre bloc est plus solide, c'est ce qui nous faisait défaut auparavant. On pouvait mener 2-0 mais on se faisait rejoindre voir dépasser. Malgré tout, nous n'avons pas encore réussi à trouver l'équilibre entre très bien défendre et très bien attaquer.
La blessure de Mamadou Niang handicape l'équipe. Comment pallier son absence ?
K.Z : C'est vrai que c'est dur de jouer sans lui. Il est très important dans l'équipe. Car nous n'avons pas de joueur capable d'évoluer en pointe avec un profil identique. Baky (Koné) joue dans les espaces alors que Mamadou (Niang) est plus puissant. Quand on peut aligner les deux joueurs ensemble, c'est parfait. Les équipes adverses ne savent plus comment faire. S'il n'y a que Baky, les défenses reculent de dix mètres. Et c'est plus difficile pour nous de le trouver car les espaces se réduisent entre les défenseurs et le gardien. On joue alors dans les pieds. Ce qui oblige plusieurs joueurs à décrocher et on manque alors de profondeur.
Dimanche, l'OM reçoit Nancy pour le dernier match de l'année. Les Lorrains sont moins en réussite que l'an passé. Comment l'expliquez-vous ?
K.Z : La saison dernière, ils s'appuyaient sur Kim pour lancer leurs contres. Leur bloc défensif était bien au point et ils comptaient beaucoup dessus. Mais ça passe un an ou deux et cette saison, ils doivent commencer à jouer au football. Produire du jeu pour espérer rester en haut du classement. Ce n'est pas facile.
Vous risquez de vous retrouver face à une équipe à nouveau très défensive. Comment contourner ce bloc ?
K.Z : Même si Kim n'est plus là, l'équipe est plus ou moins la même que l'an passé. Elle est donc restée de bonne qualité. Il faudra faire attention car Nancy est difficile à manoeuvrer. A domicile, on joue souvent contre des équipes très regroupées derrière. C'est difficile. Mais nous ne pouvons pas non plus jouer trop offensif. Ça fait des embouteillages devant et on ne peut plus jouer. Mon rôle n'est d'ailleurs pas de me retrouver automatiquement devant, je dois rester le plus souvent au milieu de terrain pour organiser le jeu.
L'an passé, vous faisiez plus partie de la catégorie des flops que des tops. Cette saison, c'est l'inverse. Comment expliquez-vous cette métamorphose ?
K.Z : J'ai bossé pour en arriver là. C'est bien, mais je peux faire encore plus !
Plus globalement, comment jugez-vous la première partie de saison de l'OM ?
K.Z : On a vécu beaucoup de mauvaises choses sur le plan extra-sportif : des galères comme l'accident du car de supporters, l'emprisonnement de Santos et le décès du frère d'Elamine Erbate. Mais sur le plan sportif, on a pu rattraper certaines choses. Ça s'équilibre un peu, même si ces catastrophes ne s'effaceront jamais…
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