"Faire un gros résultat"

L.B : C'est vrai que j'avais besoin de souffler. Il y avait une certaine fatigue nerveuse à cause des matches tous les trois jours. Ce n'était pas facile à gérer. Cette trêve m'a donc permis de reprendre mon souffle.

L.B : Le coach souhaitait mettre des choses en place, mais il n'a pas pu faire tout ce qu'il souhaitait en raison de l'absence de pas mal de joueurs. Mais l'ambiance était bonne et les gars sereins. La victoire face à Caen (2-1) nous a redonné une certaine forme de confiance en nous.

L.B : Nous avons mal géré la première trêve internationale. Sur les sept matches que nous avons disputés, nous n'en avons remporté qu'un seul. Même si nous avons produit du jeu, les résultats n'étaient pas au rendez-vous. Le succès devant Caen nous a donc permis de nous relancer. Nous n'avons pas fait le plus beau match de l'année, mais on a vu une équipe marseillaise qui a arraché sa victoire. La combativité et une vraie solidarité nous ont permis de prendre les trois points. A l'avenir, il faudra se baser sur ces qualités-là.

L.B : C'est certain. On va à Valenciennes avec l'intention de faire un gros résultat. Même si VA est mal en point en championnat, c'est toujours difficile d'aller s'imposer là-bas. Mais nous devons l'emporter, peu importe la manière. Seul le résultat compte et seule la victoire est belle. Il s'agit vraiment de lancer une nouvelle dynamique positive.

L.B. : Pour le moment, je suis focalisé à 100% sur le match de Valenciennes. Il faudra vraiment être très concentré car les Valenciennois seront à 110% de leurs moyens. On devra donc afficher la même combativité si on veut faire quelque chose là-bas. Pour ce qui est des rencontres à Eindhoven et face au PSG, on verra plus tard.

L.B. : Je peux juste vous dire que si l'on perd là-bas, c'est cuit pour nous en Ligue des champions.

L.B. : Le mot grève fait toujours un peu peur. Mais nous, les joueurs, devions montrer que l'on n'était pas obligé d'accepter les propositions des présidents. Les deux parties ont finalement trouvé un terrain d'entente. Tant mieux. Il n'y aura pas de grève. Mais le principal est que tout le monde s'entende sur le moyen de faire progresser le foot français afin qu'il rejoigne les plus grandes nations. Il y a encore un fossé énorme entre nous et l'Italie, l'Espagne, l'Allemagne ou l'Angleterre. Il faut réduire cet écart pour pouvoir postuler à de meilleurs résultats au niveau européen.