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La passe de trois

Eurosport
ParEurosport

Publié 26/04/2009 à 11:42 GMT+2

Grâce à une victoire 2-0 contre Nantes au stade Marcel Picot, les Nancéiens s'imposent pour la troisième fois consécutivement en Ligue 1. Le maintien est quasi-assuré pour les Lorrains, contrairement aux Canaris, premiers non relégables et toujours sous la menace de Saint-Etienne et de Caen.

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Crédit: Eurosport

NANCY - NANTES : 2-0
Buts : Féret (55e) et Andre Luiz (68e sp)
Le soulagement. C'est certainement le sentiment qui prédomine dans le vestiaire nancéien après cette victoire 2-0 contre Nantes. Peu spectaculaires voire même ennuyeux, les hommes de Pablo Correa ont, malgré tout, su se montrer efficaces en inscrivant deux buts sur coups de pied arrêtés. Trois occasions, deux buts. C'est à peu près le résumé de l'efficacité des Lorrains dans cette rencontre. Après un échec en tout début de rencontre sur une volée qui est passée hors cadre (5e), Julien Féret, l'un des plus actifs avec Issiar Dia, a débloqué la situation sur un coup franc de 25 mètres qui trompe la vigilance de Ndy Assembe (55e). Peu après, Andre Luiz libère les siens en transformant un penalty obtenu après que le gardien nantais eut bousculé Dia dans la surface (68e).
Dans un match soporifique, Nancy, sans être brillant, a très bien géré son avance autour d'un bloc défensif immuable. Ce succès est le troisième consécutif en Ligue 1 pour l'ASNL. Une première cette saison. Ce réveil tombe à point nommé puisqu'il est certainement synonyme de maintien pour le club du président Rousselot. Avec 39 points et sept longueurs d'avance sur la zone rouge, Nancy se retrouve à la 13e place et peut envisager plus sereinement les cinq dernières journées de championnat. Une véritable résurrection, surtout quand on se souvient du début d'année 2009 calamiteux que l'équipe a réalisé (1 victoire et 2 nuls lors des onze premiers matches retour).
A Nantes, le néant
Le jeu à la nantaise, le jeu en mouvement à une touche de balle, est bel et bien une notion du passé. Car cette équipe n'a rien en commun avec celle de Jean-Claude Suaudeau ou Raynald Denoueix, à part peut-être la couleur de son maillot. Ce n'est pas un scoop mais la triste réalité des choses. Il y a bien eu une frappe puissante de 25 mètres de Maréval qui oblige Gregorini à boxer le ballon en corner dès la première minute. Mais pas de quoi fanfaronner puisqu'il s'agit de la seule véritable action dangereuse pour les visiteurs.
Pas de mouvement, pas de vitesse, pas de soutien du porteur de balle mais surtout pas d'envie. Les joueurs ne se sentent-ils pas concernés ? Est-ce la peur de mal faire ? N'ont-ils pas conscience du danger qui les guette ? Quand on entend à la fin du match, Frédéric Da Rocha, pourtant un joueur d'expérience et un cadre emblématique de l'équipe, accuser l'arbitre d'avoir faussé la rencontre, c'est à se demander si les joueurs réalisent réellement la piètre qualité de jeu qu'ils ont produit. Inquiétant. Très inquiétant même. Avec un petit point d'avance sur Saint-Etienne, 18e, il n'est pas sûr que la maison jaune réussisse son opération maintien sans une remise en cause collective.
LA DECLA : Pablo Correa (entraîneur de Nancy)
"Ce n'est pas encore l'heure du bilan, il reste encore beaucoup de chemin à parcourir, mais c'est vrai que ces trois victoires consécutives sur des adversaires directs nous font du bien. La différence se fait par la confiance qui revient petit à petit et nous fait tenter des choses. Je ne sais pas combien de points il nous faudra pour le maintien. Je ne me posais pas la question quand nous étions mal. Je ne le fais pas plus. D'autant qu'il peut se passer des choses et que j'attends de mon groupe qu'il reste concentré sur le jeu".
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