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Paris, le coup de pompe

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ParEurosport

Publié 24/03/2009 à 20:30 GMT+1

Balayé par Toulouse (4-1) après avoir subi la loi de Marseille (1-3), le PSG semble au bout du rouleau au moment d'aborder la dernière ligne droite du championnat. Le club de la capitale affiche les limites de son effectif et espère trouver un second souffle pour bien finir la saison.

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Crédit: Eurosport

La trêve internationale tombe à pic pour Paris. Dimanche, le PSG a explosé à Toulouse (4-1), concédant une nouvelle défaite cuisante dans le Sud-Ouest après sa débâcle bordelaise (4-0) en début d'année. Et un deuxième revers consécutif face à un rival dans la course à la Ligue des Champions après le choc perdu face à Marseille au Parc des Princes (1-3). Avant de recevoir les Marseillais, le club de la capitale était deuxième à une longueur du leader lyonnais. Après la fessée du Téfécé, il pointe à la sixième place du classement, à quatre points de l'OL et trois de l'OM. Une chute qui traduit parfaitement la baisse de régime très nette des hommes de Paul Le Guen.
Celle-ci ne date pas du déplacement au Stadium. Depuis sa large victoire contre Nancy (4-1) au début du mois, le PSG pioche. Après l'humiliation subie à Rodez (3-1) en 8e de finale de la Coupe de France, il avait acquis un succès heureux à Lorient (0-1). Dominés dans le jeu, visiblement émoussés, les Parisiens n'avaient dû leur salut qu'aux exploits de Mickaël Landreau, auteur notamment d'une parade sur un penalty de Rafik Saïfi. Le coup de pompe s'est confirmé par la suite de façon criante. Contre l'OM, malgré l'opportunité de prendre la première place, les hommes de Paul Le Guen n'ont jamais rivalisé avec ceux d'Eric Gerets dans l'engagement et l'impact physique. Face à Toulouse, ils ont été littéralement laminés dans ce domaine où les Toulousains excellent. Si les erreurs défensives ont définitivement plombé son match, le PSG a surtout semblé au bout du rouleau. Longtemps engagé sur quatre compétitions, il craignait de payer un jour le manque de profondeur de son effectif. Cela semble être le cas aujourd'hui.
"Il faut qu'on se régénère"
Jusqu'ici, Le Guen n'avait jamais eu à apporter beaucoup de modifications à son équipe de départ. Il a été contraint de le faire ces dernières semaines avec les suspensions de Claude Makelele, Stéphane Sessègnon puis Zoumana Camara et la blessure de Mamadou Sakho. C'était un échec complet. Sans Sessègnon, son animation offensive est restée inoffensive face à l'OM. Sans Camara et Sakho, sa défense a pris le bouillon à Toulouse. Ceux qui n'étaient pas forfaits n'ont pas su hausser leur niveau pour compenser ces absences. Au contraire. Ceara, coresponsable sur les deux premiers buts toulousains, est loin d'avoir les mêmes jambes que lors de la première moitié de saison. Jérémy Clément n'est plus aussi rayonnant dans l'entrejeu et Jérôme Rothen ne fait plus la différence que sur coups de pied arrêtés. Quant à Sylvain Armand, toujours sollicité et irréprochable jusqu'ici, son corps a dit stop au Stadium. Victime d'une entorse à un genou après un mauvais appui, l'arrière gauche parisien est out pour quatre à six semaines. Un coup presque plus dur que la défaite pour le club de la capitale, qui n'a pas la moindre doublure pour le remplacer.
L'entraineur parisien ne cache pas son inquiétude. "Avant le match, je disais que nous n'avions pas de marge", rappelait le technicien breton. "J'en suis plus que jamais convaincu. Je n'avais pas besoin de rappels pour m'en persuader. On n'a pas énormément de possibilités, c'est un peu inquiétant", a-t-il ajouté. Le championnat est une course de fond, et l'ancien capitaine du PSG sait à quel point la fraicheur est capitale au moment d'en aborder la dernière ligne droite. Mais son équipe, mathématiquement encore bien placée à neuf journées du verdict, semble en manquer cruellement. "On n'a pas en ce moment les ressources pour le faire. Il faut qu'on se régénère, qu'on retrouve des forces pour aborder les dernières semaines de la saison. Nous devons absolument retrouver de la fraicheur physique, et psychologique aussi. Quand on joue ce genre de places en fin de saison, cela vaut quand même le coup de se bagarrer à fond", a-t-il conclu. Paris en a-t-il les moyens ? Réponse après la trêve internationale.
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