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Sochaux enfonce Nantes

Eurosport
ParEurosport

Publié 23/05/2009 à 16:30 GMT+2

Si Sochaux a fait un grand pas vers le maintien grâce à sa victoire 2 à 1 dans le match de la peur de la journée, Nantes est presque en Ligue 2. Les Ligériens ne sont pas mathématiquement relégués mais leur situation est catastrophique. Sochaux a signé la belle opération du bas de tableau.

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Crédit: Eurosport

SOCHAUX - NANTES: 2-1
Buts : Erding (35e), Afolabi (45e) pour Sochaux. Bagayoko (61e s.p.) pour Nantes.
Les Lionceaux ont mis un dernier coup de griffes aux Canaris. S'il n'est pas encore meurtrier, ce coup de patte laisse Nantes dans une situation bien délicate. En concédant une sixième défaite de suite hors de ses bases, le FCN a désormais plus d'un pied en deuxième division. Si tout est encore possible mathématiquement, la situation ne plaide en effet pas du tout en faveur des Ligériens qui comptent trois points de retard sur le premier non relégable, Caen, mais disposent d'une différence de buts de -22, contre -6 aux Normands... En clair, Nantes frappe à la porte de la Ligue 2. "Avec la différence de but qu'on a, on a presque les deux pieds dedans" , avoue Elie Baup. Et c'est tout sauf une surprise.
Depuis le début de l'année 2009, les Ligériens sont hors du coup. Leur bilan est catastrophique avec une seule victoire sur les quinze derniers matches. Leurs prestations sont affligeantes. Et l'état d'esprit ne semble plus au rendez-vous. Alors, retrouver Nantes à cette place n'a presque rien d'illogique. Si les coéquipiers de Da Rocha sont au fond du trou et ont une nouvelle fois payé leurs errements défensifs sur coups de pieds arrêtés, Sochaux retrouve, de son côté, le sourire.
L'imbroglio Alonzo
Car si les Canaris touchent le fond, le FCSM s'envole presque en signant une septième victoire sur leurs dix matches à domicile depuis le début de l'année 2009 en Ligue 1. Grâce à ce succès, le FCSM se retrouve à la 15e place avec deux points d'avance sur Caen et Saint-Etienne. Au grand soulagement de Francis Gillot : " On a deux points d'avance sur deux équipes, tous les résultats nous arrangent. C'est bien que Marseille ait gagné à Nancy, parce que Bordeaux sera obligé de gagner à Caen. On a fait 37 matches dans la douleur, on tient le bon bout, il ne faut pas le lâcher", prévient l'entraîneur sochalien qui pense déjà au déplacement de Grenoble la semaine prochaîne.
Le technicien du Doubs savoure. Et on le comprend. Ses joueurs ont parfaitement géré cette rencontre, "la plus importante de ces dix dernières années à Bonal !" , comme l'avait résumé Michaël Isabey. Et le travail fourni depuis le début de la saison a payé. Car les deux buts sochaliens sont venus sur des coups de francs travaillés à l'entraînement. Erding a d'abord trouvé l'ouverture du score d'une tête plongeante au premier poteau sur un coup franc de Martin, côté gauche (35e). Puis ce dernier a adressé un second coup franc, au deuxième poteau, pour Afolabi (44e). A la pause, Sochaux mène 2 à 0. La messe est dite. Et personne ne pourra s'en étonner.
Coupable comme trop souvent de fautes en cascade dans son premier tiers défensif, le club ligérien n'a cessé de trembler sur coup de pied arrêté dès les premières minutes de la rencontre. Et si la rentrée de Klasnic a changé un peu la donne à la pause, si le penalty de Bagayoko (61e) a relancé un peu le suspense, le score est logique au final tant les Nantais n'ont pas su gérer la pression de cette rencontre. Symbole des atermoiements canaris : la gestion de la blessure de Jérôme Alonzo. Touché juste après le premier but, le portier nantais n'est sorti qu'à la pause alors qu'il semblait incapable de tenir sa place et n'a rien pu faire sur le second but. Quand rien ne va... Si Sochaux devra enfin confirmer hors de ses bases la semaine prochaine à Grenoble pour assurer son maintien, Nantes va devoir croire au miracle...
LA DECLA : Damien Perquis (défenseur de Sochaux)
"On a eu un souci, c'est qu'on a fait tout à l'envers quand on a pris le but. Quand on est déconcentré, qu'on ne gagne plus un ballon, qu'on ne gagne pas un duel, ça devient difficile. On s'était dit de faire une bonne entame, de marquer vite et les assommer. C'était bien de marquer juste avant la mi-temps, ça leur a mis un coup. Le job, il est fait sur le match de ce soir, mais mathématiquement, ce n'est pas encore fait. C'était le dernier match à Bonal, le plus important de ces dix dernières années. Le club se maintient à 80% pour moi."
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