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Un mercato frileux

ParAFP

Publié 02/02/2009 à 10:00 GMT+1

Le mercato d'hiver, qui s'est clos samedi à minuit, a été encore moins animé que les saisons précédentes. Seul Marseille s'étant montré actif avec les arrivées de Brandao et de Wiltord. En revanche, Lyon a été très discret et a repoussé à plus tard les pr

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Crédit: Eurosport

Utilisé généralement par les clubs pour rattraper les erreurs commises à l'intersaison ou préparer le prochain exercice, la période de mutation hivernale a été particulièrement négligée par les clubs français avec en toile de fond une crise économique d'ampleur mondiale. "L'achat de joueurs représente un investissement, donc une incertitude, et cet investissement n'est amorti que sur la durée du contrat. Donc il est normal qu'en temps de crise il y ait une certaine prudence côté dépenses, et pas trop de précipitation côté ventes, pour ne pas dévaloriser un joueur qui, représentant un actif, pourrait être revalorisé par la suite" , explique ainsi Frédéric Bolotny, économiste du Centre de droit et d'économie du sport de Limoges.
Lyon, par la voix de son président, avait pourtant promis de faire un effort en matière de recrutement. "Comme on a bien géré, on a les moyens de faire la différence dans cette période de crise. On va investir", avait affirmé Jean-Michel Aulas au journal L'Equipe, le 22 décembre. Mais le boss lyonnais a fini par se plier aux désirs de son entraîneur Claude Puel, "plutôt partant pour la stabilité", selon JMA. Ni la courte avance du club en tête de la L1 (1 point sur Bordeaux) ni la perspective de croiser la route de l'ogre barcelonais en 8e de finale de la Ligue des champions, les 24 février et 11 mars, n'ont poussé les décideurs lyonnais à se précipiter après les 43 millions d'euros dépensés l'été dernier pour Makoun, Lloris, Piquionne, Mensah et Pjanic.
L'OM se distingue
L'OL a également attendu en vain de voir le dossier Fred se débloquer mais l'attaquant brésilien, qui disposait d'un bon de sortie, a comme à son habitude tergiversé entre différentes destinations (Atletico Madrid, Tottenham, Palmeiras) avant de se raviser. En restant, il a fermé la porte aux arrivées un moment envisagées de son compatriote Ricardo Oliveira (Real Saragosse) et de Julien Faubert. Confronté à une infirmerie bien remplie en attaque, Marseille a choisi la stratégie contraire en enrôlant Wiltord (Rennes) et le Brésilien Brandao (Shaktar Donetsk) avec le risque d'exacerber la concurrence dans le secteur offensif après les retours de blessure de Niang et de Koné.
Paris avait, en revanche, annoncé la couleur et avait prévenu que, faute de moyens financiers, il ne bouleverserait pas son effectif. Parole tenue, le PSG et Paul Le Guen ayant surtout libéré des jeunes en manque de temps de jeu (Ngoyi, Sankharé). Les autres principaux acteurs de la L1 ont aussi misé sur le statu quo à l'image de Bordeaux, qui en a profité pour prolonger de deux ans le contrat de son entraîneur Laurent Blanc (jusqu'en 2011), ou de Rennes. Avant d'aborder cinq mois cruciaux pour leur avenir, les formations de bas de tableau se sont, elles, singularisées. Valenciennes, avant-dernier, a réussi un joli coup en rapatriant Darcheville (Glasgow Rangers), auteur d'ailleurs d'un but en championnat dès sa première apparition sous le maillot nordiste. Quant à Sochaux, 18e, il espère muscler son attaque avec le Tchèque Sverkos mais laisse filer Valter Birsa à Auxerre.
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