Bergessio, tout en haut

L'Argentine est à la mode en Ligue 1. Après Lisandro Lopez, c'est au tour de Gonzalo Bergessio de briguer le titre de joueur du mois. Comme son compatriote lyonnais, Bergessio s'est imposé dès son arrivée en France. Après une première apparition anonyme face à Rennes (défaite 1-0), le natif de Cordoba s'est rapidement rendu indispensable lors d'un mois de septembre qui correspond au réveil des Verts. En Ligue 1, deux réalisations cruciales face à Auxerre (1-1) et à Monaco (1-2) pour arracher la première victoire de l'ASSE en déplacement cette saison. En Coupe de la Ligue, un doublé et une activité incessante face à Nice (4-2).

Son entente avec Boubacar Sanogo fait des étincelles. "On les fait beaucoup travailler ensemble afin qu'ils trouvent des relations. A l'entraînement, ils montraient déjà de belles promesses. Il fallait le concrétiser en match", s'est réjoui Alain Perrin. Bergessio, le pur buteur, accrocheur et tenace, a tout pour séduire un public stéphanois attaché aux valeurs que l'Argentin incarne. Pour 6 millions d'euros, les dirigeants stéphanois, pas toujours heureux ces dernières années en matière de recrutement, ont flairé le bon coup. Après avoir raté sa première expérience sur le Vieux Continent, au Benfica Lisbonne, Bergessio semble avoir déjà pris la mesure de son nouvel environnement.

"A chaque sortie, cela va de mieux en mieux. Je commence à avoir une bonne entente avec tous les joueurs. Je suis satisfait d'avoir marqué trois buts en deux matches. C'est une bonne chose pour moi et pour l'équipe", constatait-il après la qualification face à Nice. C'est peu de le dire. Avant l'arrivée de Bergessio, Saint-Etienne n'avait récolté que trois points en quatre matchs. Depuis l'arrivée de son providentiel buteur, les Verts ont connu un impressionnant regain de forme avec sept points en autant de rencontres. Vous avez dit déjà indispensable ?