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"Je connais bien Gignac…"

Eurosport
ParEurosport

Publié 31/10/2009 à 09:47 GMT+1

Marseille-Toulouse, c'est l'occasion de retrouver deux joueurs de l'équipe de France face-à-face. Steve Mandanda devra faire barrage à André-Pierre Gignac. "Je le connais bien, confie le gardien de l'OM. Et je sais qu'il peut tirer dans n'importe quelle position. Mais je n'ai pas d'appréhension…"

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Crédit: Eurosport

STEVE MANDANDA, comment avez-vous vécu le report de la rencontre OM-PSG ?
S.M : C'était vraiment très bizarre. Cette rencontre, on l'attendait. On s'y était préparé dès le samedi avec la mise au vert. Le dimanche, on a tout fait comme si le match allait avoir lieu… jusqu'à 13 heures. On apprend alors que la rencontre est reportée.
Pensez-vous que la bonne décision a été prise ?
S.M : C'est une bonne chose de reporter le match. Mais tout le monde a été surpris par le timing de l'annonce. C'était quand même très tard.
Avez-vous peur que de nouveaux incidents se produisent face à Paris ?
S.M : J'espère vraiment qu'il n'y en aura pas. Et que tout se passera sans souci…
OM-PSG aura finalement lieu le 20 novembre. Et avec les Bleus vous jouez deux jours avant contre l'Eire. N'est-pas handicapant pour vous ?
S.M : Vous savez, pour moi, ce n'est pas un souci. Je ne l'ai jamais fait, mais disputer deux matches en l'espace de 48 heures, ça ne me dérange pas. Il s'agit de deux rencontres superbes à jouer. Et puis jouer au foot, c'est d'abord un plaisir. A choisir, je préfère jouer tous les trois jours plutôt qu'une seule fois par semaine.
Vous ne regrettez donc pas ce calendrier très chargé ?
S.M : Ça fait partie du boulot de footballeur. Dès que j'ai fini un match, je pense au suivant. Et puis même si je suis remplaçant contre l'Eire, je vais vivre la rencontre avec le groupe. Ce sera différent que si j'étais sur la pelouse, mais je vivrai quand même ce grand moment.
Justement, pensez-vous être sur le banc pour les deux rencontres contre l'Eire ?
S.M : Je fais tout ce qu'il faut pour gagner ma place sur le terrain. Si le sélectionneur fait appel à moi, je me dois de répondre présent. Maintenant, Hugo (LLoris) est très performant dans son club. Je ne me considère donc pas comme n°1 ou n°2. J'attends de connaître le choix du sélectionneur. Je me prépare.
Pensez-vous déjà à ces rencontres très importantes pour les Bleus ?
S.M : Non, je n'y penserai que lorsque le moment sera venu. Pour l'instant, j'ai des matches à disputer avec l'OM.
Samedi, vous rencontrez Toulouse et André-Pierre Gignac. Craignez-vous particulièrement cet attaquant ?
S.M : Je n'ai pas d'appréhension de me retrouver face à lui. Je le connais bien depuis que l'on se côtoie en Equipe de France.
Quelles sont ses qualités ?
S.M : Il peut frapper de n'importe où et dans n'importe quelle situation. On va donc se méfier de lui. Mais il ne faudrait pas commettre l'erreur de se focaliser uniquement sur lui. Il faudra faire attention à tout le monde.
L'OM a retrouvé une certaine solidité défensive depuis quelques matches. Ça vous rassure ?
S.M : Je me méfie pas mal de tout ça. Car en début de saison, on ne prenait pas beaucoup de buts. Et puis il y a eu une avalanche ensuite. L'important est de continuer de faire les efforts tous ensemble. Jouer en bloc. Et concéder peu d'occasions.
Les primes de victoires ont été augmentées pour les joueurs de l'OM en cas de succès à domicile cette saison. Est-ce une bonne chose ?
S.M : Peut-être… On s'est rendu compte la saison dernière que l'on avait du mal à domicile. Je ne sais pas trop pourquoi. Cette fois, on a voulu peut-être mettre un peu plus de piment. Ça peut nous donner quelque chose en plus pour que l'on puisse gagner. Tout simplement.
Est-ce que cette augmentation était souhaitée par les joueurs ?
S.M : (Il sourit). Oui…
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