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"Nous avons le niveau"

Eurosport
ParEurosport

Publié 11/12/2009 à 17:55 GMT+1

Avant Lyon-Bordeaux dimanche, et malgré la mauvaise passe traversée par son équipe, Jean-Alain Boumsong est convaincu que l'OL a les moyens de rivaliser avec les Girondins. S'il avoue que les deux équipes sont désormais sur un pied d'égalité, le défenseur espère récupérer le titre en fin de saison.

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Crédit: Eurosport

JEAN-ALAIN BOUMSONG, ressentez-vous beaucoup d'attente avant ce match contre Bordeaux?
J.A.B. : Vous avez raison. Il y a beaucoup d'attente car nous ne traversons pas une très bonne période, en ne prenant pas beaucoup de points en championnat. Bordeaux possède cinq points d'avance sur nous, il est donc indispensable que nous réussissions un bon match, et que nous prenions des points contre un adversaire direct dans la course au titre.
Un résultat nul serait-il une contre-performance?
J.A.B. : Non, pas forcément. Cela dépendra de la physionomie du match. Ce ne serait pas le résultat espéré, mais ce ne serait pas une contre-performance.
Bordeaux est-il désormais le patron de la Ligue 1?
J.A.B. : Si on regarde le classement de la saison dernière, forcément puisque Bordeaux a été sacré champion. C’était lui le patron. L’OL joue le titre chaque saison mais il faut bien reconnaitre que Bordeaux est aujourd’hui du même acabit que Lyon. C’est dur à accepter mais c’est la réalité. J’espère qu’on ne va pas l’accepter et qu’on va se battre pour récupérer ce titre de champion de France.
Bordeaux est-il meilleur que Lyon?
J.A.B. : On le dira à la fin de la saison, à l'heure des bilans. La saison passée, les Bordelais ont été meilleurs que nous. Cette année, ils nous devancent de cinq longueurs mais les choses peuvent changer d'ici la fin du championnat. On va tout faire pour cela.
Comment accueillez-vous les critiques concernant la défense de l'OL?
J.A.B. : J'ai l'habitude mais il est très difficile pour un être humain de voir son travail remis en cause tous les trois jours. Ce n'est pas évident. Quand on joue à Lyon, on s'y attend. La critique fait partie de ce milieu. Et il faut reconnaître que nous n'avons pas été très bons ces dernières semaines. Mais cela ne s'adresse pas uniquement à la défense mais à l'ensemble de l'équipe car c'est l'équipe entière qui doit défendre et attaquer.
Lyon va-t-il devoir recruter un défenseur au mercato?
J.A.B. : Non ! (rires). Non, pas du tout ! Bodmer et Cleber Anderson vont revenir, de même que Toulalan qui peut aussi jouer derrière. Je ne pense pas que recruter un défenseur central soit la solution.
L'OL n'a plus gagné en Ligue 1 depuis quatre journées…
J.A.B. : Dans une saison, il y a toujours une mauvaise période. Il ne faut pas se désunir. Chez moi, un proverbe dit : "quelle que soit la durée de la nuit, le soleil va arriver". Il faut se le dire et continuer à travailler.
Sur quels points forts pouvez-vous vous appuyer pour bien aborder le match de dimanche contre Bordeaux?
J.A.B. : Lyon possède une certaine expérience dans la gestion de ce type d’événement. En règle générale, quand l’OL est dos au mur, il a souvent su réagir. Il y a également l’homogénéité de notre équipe et le soutien du public. Celui-ci sera très important dimanche, ce sera même un élément essentiel de ce match.
En cas de victoire, Bordeaux peut vous reléguer à huit longueurs…
J.A.B. : Il ne faut pas aborder ce match avec cette idée dans la tête. Il faut simplement jouer pour gagner cette rencontre. Le titre ne sera pas perdu en cas de défaite : la saison dernière, nous avions neuf points d’avance après notre succès contre Bordeaux. Et pourtant, Bordeaux est revenu et nous est passé devant. Après cette journée, il restera encore vingt-deux matchs. Si nous perdons – j'espère que ce ne sera pas le cas -, la bataille sera bien sûr encore plus âpre mais tout sera encore possible.
Quelle sera la clé de ce match?
J.A.B. : Sérénité, solidarité, humilité. Nous devrons vraiment rester sereins. Nous avons le niveau pour battre cette équipe et pour remporter le titre. La sérénité sera un des critères de réussite, le public doit le comprendre et ne pas nous siffler si, par exemple, nous rations notre entame de match.
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