"On a fait le job"

D.D. : Ce n'était pas simple, car Boulogne est resté très groupé derrière. On a essayé de les bousculer en première période. Mais on n'a pas réussi à se procurer énormément d'occasions. On a surtout eu des situations de frappes que l'on n'a pas bien utilisées. Avec un peu plus de patience et de détermination en seconde période, on a réussi à marquer ce premier but. Après, c'était plus simple pour nous.

D.D. : Je leur ai dit d'être patients tout en mettant plus de folie et de peps pour mettre notre adversaire davantage en difficulté. Ce n'est pas un hasard si c'est Gaby Heinze qui marque. Car sur le tempérament et l'engagement, il n'y a aucun souci. Au-delà de son jeu de tête - qui est intéressant -, il a cette agressivité et cette hargne qui le caractérisent dans le geste défensif. Et quand il monte, il n'y va pas pour rire. Il a beaucoup de conviction. Et l'équipe a besoin de Gaby dans ce domaine-là.

D.D. : Non, même si la fin de match était un peu décousue. Je ne veux pas faire la fine bouche. On a fait le job. Il fallait que l'on gagne. C'était impératif. On l'a fait en marquant deux buts sans en encaisser. Après la victoire à Nice, c'était important de confirmer face à Boulogne. Même si pour certains, ce n'est "que" Boulogne, ça fait trois points quand même. Maintenant, tout le monde attend que l'on gagne 5-0, 6-0, 7-0, 8-0… moi aussi j'aimerais bien. Mais il y a un adversaire en face. Même si ce n'est pas une excuse, on a eu un match très dur mardi. Quatre jours après, je savais que les joueurs ne pouvaient pas avoir la même adrénaline contre Boulogne que face au Real. C'était impossible. On a fait peut-être le minimum syndical, mais c'est le minimum quand même. Et ça me satisfait. C'est la deuxième victoire de suite en championnat. C'est très bien comme ça.

D.D. : C'était une attaque-défense sur 30-35 mètres. Mais je respecte ce que fait Laurent Guyot avec les moyens et les joueurs qui sont à sa disposition. Ça m'arrive de le faire à l'entraînement : vous mettez six joueurs en défense face à neuf autres. Les six prennent très peu de buts. C'est plus facile de réduire les espaces, les intervalles. On aurait peut-être pu faire mieux en mettant un peu plus de pression, de puissance et d'adresse dans nos frappes. Mais je m'en contenterai.

D.D. : Non, ce sont eux sur le terrain qui ont décidé. Lucho, à partir du moment où la faute était commise sur lui, comme dans 95% des cas, il n'a pas eu envie de le tirer. Comme Taye (Taiwo) avait envie de le frapper. Ça s'est fait naturellement.

D.D : C'est anecdotique puisque nous avons un match en moins et certaines équipes en ont même deux. Il y aura aussi des matches dimanche. Mais avant de voir ce que font les autres tranquillement dans mon fauteuil, c'est important de gagner nos matches. On n'a pas eu un meilleur classement depuis la deuxième journée. On enchaîne une deuxième victoire. Il reste trois matches avant la trêve. Il faut bien finir cette partie de saison. Ça serait super, surtout avec les points que l'on a pu perdre ici ou là.

D.D : Non, il y a d'autres joueurs dans l'effectif avec des qualités différentes. L'important c'est de garder une certaine efficacité et un équilibre. J'aimerais pouvoir compter sur tout le monde mais Brandao et Mamad' (Niang) ne seront pas là mercredi. D'autres les remplaceront. Ils devront faire ce qu'il faut pour maintenir le même niveau.

D.D : Ça leur a donné du temps de jeu. Je n'ai pas voulu prendre de risque avec Baky Koné. Il était bien en jambes, mais il avait quand même déjà disputé 70 minutes. C'est un joueur qui nous donne de la profondeur. Et je n'en ai pas d'autre. Pour Hatem, ça faisait un petit moment qu'il n'avait pas joué. Mathieu aussi. Nando (Morientes) évidemment. J'aurai besoin de tout le monde.