Källström, la boulette

JOUEURS : KÄLLSTRÖM MALHEUREUX, SAMMARITNAO EN FEU
Arrière gauche en l'absence d'Aly Cissokho, Kim Källström a réalisé une pige de courte durée à la Route de Lorient. Dès la cinquième minute de jeu, l'ancien Rennais a permis à Jires Kembo-Ekoko de se jouer avec facilité d'un Cris peu inspiré et d'ouvrir le score. Attristé, Claude Puel a alors pris l'initiative de replacer le Suédois au milieu de terrain, tandis que Michel Bastos reculait sur le flanc gauche de la défense lyonnaise. Cette action entache lourdement la prestation de Källström et Cris, par ailleurs pas plus mauvais que les autres sur l'ensemble de la rencontre. Grand artisan de la première victoire d'Arles-Avignon, Kaba Diawara s'est distingué par un doublé. Il n'avait plus marqué dans l'élite depuis le 8 avril 2006, lorsqu'il évoluait sous les couleurs d'Ajaccio. L'attaque des Merlus a brillé par son mouvement, sa justesse technique, sa vivacité et sa complémentarité. La défense stéphanoise a été mise au supplice pendant 90 minutes, avec en point d'orgue le doublé de Kévin Gameiro servi à deux reprises par un Morgan Amalfitano à qui tout a réussi. Le jeune Stéphanois Loris Néry a particulièrement souffert, peu aidé par les plus expérimentés Bayal Sall et Sylvain Monsoreau, également en grande difficulté. Sall et Marchal se sont asticotés "à la Lensoise" pour surligner ce manque d'efficacié. Pour Valenciennes, les individualités se sont exprimées aux deux extrémités du terrain. Le trio offensif formé par Grégory Pujol, Gaël Danic et David Ducourtioux s'est montré très incisif en contre. Dans le but, Nicolas Penneteau a longtemps repoussé l'égalisation bordelaise. Le gardien valenciennois a même un penalty tiré par un Jussiê peu en réussite. À Sochaux, Boukary Dramé a su faire la différence, signant une passe décisive pour l'égalisation de Modibo Maïga, et de nombreux centres dangereux devant le but d'Olivier Sorin. Acteur prépondérant de la solidité défensive auxerroise la saison passée, Police Adama Coulibaly est loin d'avoir affiché un tel rayonnement face aux offensives sochaliennes. Héros auxerrois au cœur de la semaine, Frédéric Sammaritano a célébré sa première titularisation en Ligue 1 avec sa première réalisation en championnat.

COACHING : TIGANA RÉVISE SON JUGEMENT
Dès le coup d'envoi, Jean Tigana avait tenté d'innover en titularisant Henri Saivet et Jussiê tandis que Wendel et Fahid Ben Khalfallah prenaient place sur le banc. Une option qui n'a pas vraiment réussi aux Girondins, rapidement menés au score. Heureusement pour les Bordelais, Tigana a su changer son fusil d'épaule, en faisant rentrer Wendel à la place de Pierre Ducasse à la mi-temps. L'attaquant brésilien a changé le visage offensif de son équipe, bien aidé par l'entrée de Moussa Maazou (62e). Auteur de l'égalisation, l'attaquant nigérien a su apporter du poids dans un secteur offensif où Anthony Modeste était jusqu'alors bien esseulé. A Saint-Etienne, l'entrée de Bakary Sako (45e) et le changement tactique opéré par Christophe Galtier à la pause ont permis aux Verts de retrouver quelques couleurs en début de deuxième période. Le nouvel entrant a même signé l'égalisation (56e). Cette euphorie s'est cependant révélée de courte durée, tant les Lorientais se sont montrés supérieurs sur l'ensemble de la rencontre. Purgeant son quatrième et dernier match de suspension dans les tribunes du stade Bonal, Francis Gillot a du apprécier l'entrée de Boukary Dramé (37e), décisif pour permettre à son équipe d'accrocher le nul devant Auxerre.

ARBITRAGE : LEDENTU HYPERACTIF
Damien Ledentu s'est mis en évidence sur la pelouse du stade Chaban-Delmas lors de Bordeaux - Valenciennes. À son actif, sept cartons jaunes distribués - trois pour les Bordelais, quatre pour les Valenciennois -, un penalty pour une main pas forcément volontaire dBenjamin Brou Angoua, et un penalty non sifflé alors que Grégory Pujol avait commis une faute sur Fahid Ben Khalfallah. Rien de particulier sur les autres stades : des matches plutôt bien tenus, sans pollémique.

BLESSURES : VALENCIENNES SOUFFRE À CHABAN-DELMAS
Touché à la cheville en fin de première période, Anthony Modeste a pu reprendre la rencontre au retour des vestiaires. L'attaquant bordelais est même resté sur la pelouse jusqu'au coup de sifflet final. Il n'a pas été imité par ses adversaires valenciennois Rudy Mater, remplacé à la pause par Dianbobo Baldé, et Gaetan Bong, touché au genou et contraint de céder sa place à Nicolas Pallois (63e). Gaël Danic a dû finir la rencontre en boitant, son entraîneur Philippe Montanier ayant déjà opéré ses trois changements. Légèrement blessé à la cuisse, Jires Kembo Ekoko, auteur d'une belle première période et de l'ouverutre du score rennaise, a du céder sa place à Yacine Brahimi (58e). Pendant que ses équipiers arrachaient leur premier succès de la saison, Camel Meriem a du sortir du terrain à l'heure de jeu. Le milieu offensif s'est ressenti d'une pointe derrière la cuisse. Touché aux ischio-jambiers, Jacques Faty a du céder sa place à Boukary Dramé avant le repos (37e).