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"Le stade est vide..."

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ParEurosport

Mis à jour 18/02/2011 à 13:12 GMT+1

Dix-septième du championnat, Auxerre est bien mal embarqué cette saison. Avant de recevoir Arles-Avignon, lanterne rouge de L1, Cédric Hengbart parle de "match charnière". L'AJA doute et a du mal à digérer son parcours en Ligue des Champions.

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Crédit: Eurosport

CEDRIC HENGBART, compte tenu de la situation de l'AJA, la réception d'Arles-Avignon, samedi, prend-elle une importance démesurée ?
C.H. : C'est un match capital. Dans cette spirale négative, on a besoin d'une victoire. Arles, même si c'est la lanterne rouge du championnat, on sait que cela ne va pas être facile. C'est un match charnière.
Auxerre est 17e et ne compte qu'un point d'avance sur Monaco, premier relégable. Dans votre situation, d'autres équipes céderaient à la panique. On n'a pas l'impression que l'AJA soit terrifiée. De l'extérieur, on sent de la sérénité...
C.H. : Ça a toujours été comme ça. A chaque période difficile, on a laissé passer l'orage. C’est ce qui nous a permis de nous en sortir plus facilement et d'éviter certaines difficultés. Là, on sait qu'on est un peu sur un fil et qu'à tout moment ça peut basculer du mauvais côté. C'est pour cela que le match d'Arles est capital.
Le discours de Jean Fernandez : quel est-il aujourd'hui ?
C.H. : Il veut une remise en question de chacun. En début de saison, il avait prévenu qu'on risquait de connaitre cette situation-là, que tout peut aller vite, dans un sens comme dans l'autre. Tout ce qu'on a fait l'année dernière doit être oublié, la Ligue des Champions aussi, on doit se mettre au travail pour se maintenir. C'est un objectif différent. Et moins facile.
Vous dites "tout oublier". Vous avez encore la tête dans les étoiles après la Ligue des Champions ? Pensez-vous que la motivation est plus dure à trouver aujourd'hui ?
C.H. : Ce n'est pas une question de motivation. C'est plus dans la concentration. Par rapport à l'engouement qu'il y a eu autour de la Ligue des Champions, le public qui venait au stade était vraiment présent. Aujourd'hui, le stade est quasiment vide. Il est beaucoup plus difficile d'être à fond dans nos matches.
Au niveau du jeu, par quoi passe le maintien de l'AJA ?
C.H. : Il faut déjà arrêter de faire des erreurs défensives. Individuellement, on en fait peut-être un peu trop. Devant, il faut essayer de mettre un peu plus de folie car offensivement, pour l'instant, c'est le néant. On n'arrive quasiment pas à se créer d'occasions. On démarre mal nos matches également. Contre Lille, on prend un but dans les premières minutes, contre Nancy, on en prend deux. En Championnat de France, il est trop difficile de revenir dans ces conditions.
La lutte pour le maintien, vous l'avez également connue avec Caen. Quelles sont les différences avec Auxerre ?
C.H. : Il n'y en a pas. Sinon au niveau de l'engouement de la ville. Caen est une ville plus football qui voulait que le club reste absolument en Ligue 1. A Auxerre, il n'y a pas cet engouement. Après, le maintien reste le maintien. Ça passe par les joueurs et rien d'autre.
D'un point de vue personnel, comment vous sentez-vous ?
C.H. : Je suis à 100% physiquement mais mentalement, c'est plus difficile. Quand l'équipe ne marche pas, que l'on fait des choses moins bien, on est dans un engrenage.
Vous n'avez pas encore marqué cette saison. Un petit but pourrait vous lancer...
C.H. : Un petit but sur corner, ça ferait du bien c'est sûr. Mais avant tout, en temps que défenseur, j'en ai marre de prendre des buts.
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