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"Notre destin en mains"

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ParEurosport

Mis à jour 28/04/2011 à 09:32 GMT+2

Les frères Ayew ont permis à l’OM de s’imposer face à Nice (4-2) et de prendre la tête du championnat. André, auteur d’un triplé, et Jordan, buteur mais également passeur, savourent pleinement leur réussite mutuelle au sein de leur club formateur. Interview croisée.

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Crédit: Eurosport

Après cette folle soirée, qui est le plus content de vous deux ?
André Ayew : On est content d’avoir gagné. C’est ça le plus important. On voulait cette place de leader. Je suis très content pour Jo’ et ce qu’il a fait ce soir. Mais il faut continuer à travailler. Et essayer d’apporter un plus au club.
Jordan Ayew : Ce qui nous importe, c’est le collectif. Peut-être que je ne réalise pas vraiment ce qui nous arrive. La saison prochaine, si nous sommes toujours ensemble, peut-être que je réaliserai. Pour l’instant, l’objectif reste le collectif.
Vous avez marqué tous les deux. Comment avez-vous vécu ces moments particuliers ?
A.A : Ça me fait vraiment plaisir de réaliser mon premier triplé en Ligue 1. C’est le résultat d’un collectif mais aussi du travail réalisé avec Didier Deschamps et Guy Stephan. Il faut maintenant continuer à travailler. Car il n’y a encore rien de fait. On veut aller chercher ce titre car on a notre destin en mains. Il reste des matches très importants. Il faut déjà oublier tout ça et penser à Auxerre.
J. A : Pour ma part, j’essaie d’apporter ma fraîcheur (rires). C’est ma première année dans le groupe professionnel. Et je rentre pratiquement à tous les matches. Je me suis bien adapté. J’ai très envie de bien faire. Je veux rentrer chez moi et me sentir bien fatigué en ayant l’impression d’avoir tout donné. Je suis un attaquant et je me dois de marquer des buts. J’attendais avec impatience de marquer. Je suis très, très content. Je veux remercier le coach et tous les joueurs pour la confiance qu’ils ont mise en moi.
Etes-vous surpris de votre réussite au sein de votre club formateur ?
A.A : Avec Jordan, on se connait très bien depuis notre plus jeune âge. Et je savais que ça faisait un moment qu’il était bien. Je le voyais aux entraînements. Cette fois, il a eu l’opportunité de le montrer en match car il est entré assez tôt sur la pelouse. On est content de cette réussite, bien sûr. Pour l’équipe, d’abord. Mais aussi pour nous. Mais je n’étais pas là l’an dernier. Je n’ai donc pas vécu le titre. J’ai envie d’être champion de France avec mon club formateur. Tant que ça ne sera pas fait, je ne pourrai pas sauter en l’air. J’ai déjà gagné deux titres, la Coupe de la Ligue et le Trophée des Champions et j’attends maintenant le troisième pour cette fin de saison.
J. A : Mes objectifs ne changent pas. Quand on fait appel à moi, je dois répondre présent et me donner à fond. Je suis jeune, je dois encore progresser. Tout se passe bien pour le moment. Quand je rentre sur le terrain, c’est pour apporter un plus. Ce soir, j’ai fait ce qu’il fallait. Je suis un travailleur et je vais donc continuer à travailler.
Jordan parait encore nerveux sur le terrain. Comment canaliser cette énergie ?
A.A : On sait tous qu’il est jeune. L’essentiel, c’est qu’il soit conscient de ses qualités. Il doit se dire qu’il peut faire avec l’équipe première ce qu’il réalise à l’entraînement ou en réserve. On a tous vu qu’il a les qualités pour marquer des buts. Il peut jouer vite vers l’avant. Et il est assez puissant pour résister au défenseur. Moi, j’essaie de l’aider. Mais je ne suis pas le seul. A chaque fois qu’il entre sur le terrain, il a envie de bien faire. Mais c’est vrai qu’il s’éparpille souvent. Pourtant, il commence à comprendre petit à petit qu’en football il faut être intelligent et utiliser sa tête au bon moment. C’est ce qu’il est en train d’apprendre. Il doit continuer comme ça.
J. A : C’est juste que j’ai envie de bien faire (rires). Je voudrais tout réussir parfaitement. Mais ce n’est pas possible. Donc je m’énerve contre moi-même. Pas contre un partenaire. Mais j’écoute les conseils du coach, de Guy Stephan et Andrade. Ils ont toujours été derrière moi pour me pousser. J’espère que ça va continuer. Quand j’ai marqué mon but, le coach m’a félicité. Mais ce n’est que le début. Je travaille très dur pour avoir du temps de jeu. Ça paye et je suis très content.
C’est votre papa, Abedi, qui doit être content de votre réussite commune ?
A.A : On ne l’a pas encore eu au téléphone. Mais il doit effectivement être très fier (rires).
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