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"On méritait d'être 1ers"

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ParEurosport

Mis à jour 23/12/2010 à 08:26 GMT+1

Après le nul concédé par Lyon face à Auxerre (1-1) mercredi, Jean-Michel Aulas s'est présenté à la presse avec le sourire, ravi du redressement des siens ces derniers mois. JMA aurait néanmoins été encore plus heureux si l'OL avait terminé la phase aller en tête, ce que son club méritait selon lui.

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Crédit: Eurosport

JEAN-MICHEL AULAS, quel est votre sentiment après ce match nul face à Auxerre (1-1) ?
J-M.A. : La première partie du championnat a été très difficile pour nous, j'ai dû vieillir de vingt ans au cours des six derniers mois ! Se retrouver proche de la tête après cette journée confère à ce résultat un côté sympathique. Ce match m'a semblé meilleur que ceux qui avaient nourri les débats médiatiques. N'oublions pas qu'il nous manquait encore beaucoup de joueurs : Gourcuff, Cris, Ederson, Toulalan… excusez du peu ! J'aurais vraiment voulu que l'arbitre ne se trompe pas sur le hors-jeu, je rêvais de venir vous voir pour vous parler de la première place. Il y avait aussi carton rouge pour Grichting après sa faute sur Pjanic. Nous méritions d'être premiers, même si cela n'a aucune importance à ce moment de la saison pour la suite. J'en avais rêvé.
Pensiez-vous que le redressement de l'OL serait aussi rapide ?
J-M.A. : Je l'ai espéré de toutes mes forces ! Je ne pensais pas que la qualité du jeu et la confiance reviendraient aussi vite mais Bernard Lacombe et Claude Puel me l'avaient toujours assuré, ils avaient raison. Pendant toute la première partie de saison, vous (les journalistes) m'avez poussé à ne pas garder Claude Puel. La bonne décision était de garder le groupe, les joueurs ont confiance en l'entraîneur, je suis persuadé que cette sérénité retrouvée peut nous permettre de tout espérer pour la seconde partie de saison, notamment cette ambition de gagner le titre. Les bons choix ont été faits, je suis sûr que vous le soulignerez dans vos commentaires.
Quel a été l'instant décisif dans le redressement ?
J-M.A. : C'est le troisième but à Nancy (victoire 3-2) alors que Nancy était revenu à 2 partout et nous étions ballottés dans tous les sens. Le soir du derby contre Saint-Étienne (0-1), il avait également fallu avoir le cran d'aller dialoguer avec les supporters pour éviter la cassure qui nous aurait conduit à faire ce que je n'avais pas envie de faire : changer d'entraîneur. La réflexion de tous mes administrateurs, notamment Jérôme Seydoux, a également beaucoup compté. Notre équipe sera capable de battre n'importe qui quand elle aura récupéré ses blessés et lorsqu'elle aura assimilé certaines choses.
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