Les plus populaires
Tous les sports
Voir tout

"Tout le monde était prêt"

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 01/11/2010 à 20:30 GMT+1

Le report du match contre Rennes embête Didier Deschamps. L'entraîneur marseillais explique que ses joueurs étaient "programmés pour jouer". Cette annulation chamboule aussi les plans de DD pour le déplacement à Zilina, mercredi, en Ligue des champions.

Eurosport

Crédit: Eurosport

DIDIER DESCHAMPS, le report du match face à Rennes change-t-il vos plans pour le déplacement à Zilina, mercredi ?
D.D. : J'aurais évidemment préféré que l'on joue ce match. Car j'avais fait des choix pour le déplacement à Guingamp dans l'optique de la réception de Rennes. J'avais mis certains joueurs au repos. Ils n'auront donc pas joué pendant 10 jours. Il y a une nouvelle réflexion. Mais pour mercredi il n'y aura pas de problème lié à la fatigue et à l'enchaînement des matches.
Votre fin de semaine a été chamboulée. Ça va perturber votre préparation ?
D.D. : Vendredi, on n'a pas fait grand chose, samedi rien du tout, et dimanche un petit peu. On n'a pas vécu une semaine normale. On est resté deux jours au vert, ce n'est pas très agréable. Il y a eu aussi le fait d'attendre et de ne pas savoir si on allait jouer. Tout le monde était prêt pour jouer. C'est jamais une bonne chose, mais il faut savoir aussi s'adapter.
Deux dates se dégagent pour disputer ce match : le 1er et le 15 décembre. Quelle est votre préférence ?
D.D. : Le 1er décembre, ce n'est pas la meilleure date, mais c'est la moins mauvaise. Il faudra aussi l'accord des Rennais mais j'espère que l'on pourra s'entendre sur ce jour-là.
Outre Marseille-Rennes, la rencontre Monaco-Bordeaux a aussi été reportée ce week-end. Pourquoi la Ligue 1 est-elle plus touchée par les reports de match que l'Angleterre par exemple ?
D.D. : Je ne pense pas qu'il s'agisse d'un problème d'infrastructure. C'est plutôt lié aux fortes pluies qui sont une spécificité du Sud. A Monaco, le drainage n'est pas facile car il y a une dalle de béton sous la pelouse. A Marseille, le terrain est bien drainé mais quand ça tombe autant en si peu de temps, c'est difficile.
Vous pensez que la rencontre aurait pu avoir lieu ?
D.D. : Le match a été annulé. C'est très bien. Mais je suis allé au stade dimanche à 16h45, la pelouse était nickel. Il n'y avait pas une seule flaque d'eau...
Vous auriez préféré que M. Fautrel prenne sa décision plus tard ?
D.D. : L'arbitre a pris sa décision, je la respecte. Il faut protéger l'intégralité physique des joueurs et puis il y avait aussi des problèmes d'organisation à anticiper. Mais j'aurais préféré que l'on puisse disputer cette rencontre car on était programmé pour jouer.
A Zilina, l'OM devra absolument s'imposer. Allez-vous aligner une équipe très offensive ?
D.D. : Ce n'est pas en attaquant à tout va que l'on gagne forcément les matches. Car on laisse plus de place à l'adversaire. On doit gagner pour continuer à espérer. Dans notre tableau de marche, on doit prendre 6 points contre Zilina avant d'espérer que Chelsea gagne contre le Spartak. Dans ce cas, on pourra essayer de jouer notre qualification à Moscou.
Que retenez-vous du match aller contre les Slovaques ?
D.D. : On n'était pas au mieux. En face de nous, il y avait une équipe joueuse. Ils marquent beaucoup de buts dans leur championnat même s'ils en encaissent aussi. Ils découvrent la Ligue des champions mais il y a de la qualité dans cet effectif. Contre Chelsea et le Spartak, ils ont réussi à se procurer pas mal d'occasions. Ils n'ont pas eu la réussite et le réalisme avec eux. Tout dépendra de ce que l'on mettra dans ce match... Il ne faut pas penser que c'est déjà fait.
Dimanche, l'OM se déplacera à Paris. Les joueurs évoquent-ils déjà ce Classico ?
D.D. : Non, on n'en parle pas encore. On aura le temps d'y penser à partir de jeudi. C'est toujours un match particulier encore plus pour les supporters. Mais quand vous êtes dans une cadence d'un match tous les trois jours, vous abordez les matches les uns après les autres. Et puis que l'on joue Paris ou Arles-Avignon, il y a toujours 3 points en jeu.
Que vous inspire le classement actuel de la Ligue 1 ?
D.D. : Brest est leader. Ils méritent leur 21 points. Depuis quelques années, il y a un nivellement. Et je ne suis pas sûr que ça soit bon pour le football français. Il y a un écart moindre entre les relégables et ceux qui sont en haut. Il vaut mieux que les plus forts soient très forts. Quand on regarde les grands championnats, les "gros" clubs sont là. Plus les grands sont forts, mieux c'est. La particularité du football français, c'est que le dernier peut battre le premier sur un match. Des équipes qui viennent de Ligue 2 comme Montpellier l'an passé et Brest cette saison arrivent à rester sur la dynamique de la montée. Ça met peut-être un peu plus de piment dans notre championnat mais sur le plan de la performance et de l'élite, ce n'est pas une bonne chose.
Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Partager cet article
Publicité
Publicité