Triaud sur la défensive
ParEurosport
Mis à jour 22/02/2011 à 08:42 GMT+1
Malgré les mauvais résultats de Bordeaux, Jean-Louis Triaud balaie, dans Le Parisien, l'éventualité de limoger Jean Tigana. Le président girondin préfère fustiger "des événements contraires", comme l'arbitrage.
Et il y a un peu plus d'un an, Bordeaux survolait la Ligue 1. Depuis ? Les Girondins sont redescendus de leur nuage. Le retour sur terre est brutal : le champion de France 2009 se traîne aujourd'hui à une indigente douzième place. La correction reçue samedi dernier, à Lorient (1-5), a laissé des traces. Elle a même alimenté la thèse d'une fracture entre les joueurs et leur entraîneur. Jean Tigana "se sent très mal". Il se sait menacé. Mais il a reçu un soutien de poids : celui de Jean-Louis Triaud. "La question de son départ ne se pose pas, affirme le président girondin dans les colonnes du Parisien. Il n'est ni arbitre, ni joueur ! On ne peut pas tout lui reprocher. Il n'y a pas de décision à prendre le concernant."
Actuellement en vacances à l'étranger, Triaud s'est entretenu avec Tigana "au téléphone". "Et il était déçu, mais que voulez-vous qu'il fasse ? Des claquettes ? Ni lui ni un autre, personne n'est découragé." Pour le cacique bordelais, son club paie surtout des erreurs d'arbitrage à répétition. "A Marseille, on nous prive d'un penalty et l'OM marque alors qu'il y a une main au départ de l'action, rappelle Triaud. Contre Caen, on nous refuse un but valable. J'aurais aimé voir notre performance à Lorient avec plus de points."
"Ces événements contraires", Triaud les dénonce ouvertement, n'hésitant pas à fustiger des arbitres "parfois incompétents". "On n'a pas le droit de se taire car les enjeux sont lourds. On me dit que je fais preuve de mauvais esprit. Mais de qui se moque-t-on ? Nous sommes tout le temps dans l'urgence et on court derrière les points perdus." Avant de se rendre à Auxerre samedi, pour le compte de la 25e journée, Bordeaux en compte neuf de retard sur le podium. Et commence même à regarder dans le rétroviseur. "On ne veut pas se jeter du pont de Pierre, ni paniquer, dédramatise Triaud. Nous avons sept points d'avance sur les relégables. Cela restera une saison décevante par rapport à notre potentiel." Mais aussi par rapport aux ambitions girondines : au mois d'août, le club au Scapulaire visait une place en Ligue des Champions. Oui, le retour sur terre est brutal.
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