Même pas peur, Montpellier

On voulait savoir. En avoir le cœur net. Eh bien on est fixé. Montpellier, c'est du (très) solide. Six jours après avoir laissé filer deux points face à Evian (2-2) lors d'une fin de rencontre plus qu'agitée et qui a secoué les Héraultais tout au long de la semaine qui a suivi, les hommes de René Girard ont répondu de la meilleure des manières. La seule qui compte. A Rennes, les Montpelliérains se sont imposés 2-0 et laissent le Paris Saint-Germain, vainqueur à Valenciennes (3-4), à trois longueurs. Trois points, lorsqu'il n'en reste que six à aller chercher, ce n’est en rien une garantie. Mais cela offre quelques certitudes.

Symboliquement, c'est de l'un des "héros" malheureux de mardi dernier que la lumière est venue. Souleymane Camara, qui avait manqué ce fameux penalty, n'a pas perdu de temps pour se faire excuser. Plus en réussite qu'Alexander Tettey, auteur d'une bicyclette qui a terminé sa course sur la barre de Jourdren (12e), le Sénégalais a profité de l'opportunisme d'Olivier Giroud pour ouvrir le score de près (0-1, 26e). Pas de Belhanda? Pas de problème quand on a Cabella. C'est de ses pieds qu'est venue la délivrance. Une frappe de 25 mètres et pas mal de réussite puisque le ballon, après avoir heurté le poteau, a frappé le dos de Costil et terminé sa course au fond des filets (0-2, 52e).

Menés de deux buts, les Rennais ont tout de même fini par se réveiller. Lors du dernier tiers du match, les Bretons ont fait le jeu, monopolisé le ballon, mais jamais réellement mis en danger le leader du Championnat de France, malgré Jonathan Pitroita (67e, 70e, 71e). A Rennes, les nerfs de Montpellier ont tenu. Loulou Nicollin et ses hommes n'ont jamais été aussi proches du paradis. Prochains arrêts : Lille puis Auxerre.