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Paris au rendez-vous

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 22/12/2011 à 01:06 GMT+1

Depuis l'été, le nouveau PSG a dû franchir de nombreux obstacles mais il est au rendez-vous et leader de L1 à la fin des matches aller. Malgré l'arrivée tardive des recrues, un jeu peu équilibré et la situation fragile de Kombouaré, les Parisiens ont su garder le moral et trouver quelques repères.

FOOTBALL - 2011/2012 - PSG - Bodmer

Crédit: AFP

Les vacances vont faire beaucoup de bien du côté du PSG. Après six mois d'actualité très riche depuis la prise de pouvoir des Qataris, le club de la capitale va pouvoir faire une pause durant la trêve et se détendre enfin. Les fêtes de fin d'année auront même la saveur de la satisfaction pour Kombouaré et ses joueurs qui finissent la phase aller en tête du classement après leur victoire à Saint-Etienne au terme d'un match plus que disputé. A l'image de cette dernière rencontre de 2011, les Parisiens ont su franchir de nombreux obstacles pendant que leurs rivaux Montpellier, Lille et Lyon ont craqué.
Un jeu confus mais efficace
Sur la pelouse de Geoffroy-Guichard, l'équipe parisienne a subi pas moins de 25 tirs. Grâce à un grand Sirigu et à une défense accrocheuse, aucun n'a franchi la ligne de but. Les visiteurs ont aussi tenté leur chance à 16 reprises et Bodmer a trouvé la faille de la tête sur corner pour une courte mais très précieuse victoire (32e). "On voulait absolument gagner ici. Contre Lille, on n'avait pas réussi. On doit continuer comme ça, parce que c'est un championnat difficile, et les équipes derrière sont fortes", a commenté le gardien italien au micro d'Orange Sport à l'issue d'un nouveau match débridé qui s'est bien terminé pour son équipe.
Souvent coupé en deux sur le terrain, le PSG cherche encore l'équilibre entre son fameux quatuor offensif et le reste de l'équipe. Grâce au talent de ses attaquants et à la vigilance de ceux qui doivent combler de larges brèches, la formation d'Antoine Kombouaré a souvent su se sortir de situations délicates au terme de matches à suspense. Presque paradoxalement, elle termine la phase aller avec la meilleure défense de Ligue 1 (17 buts encaissés comme Toulouse). "On a eu un esprit combatif, accrocheur, bagarreur, tout ce que j'aime. J'ai aimé notre capacité à "se mettre chiffon" comme on dit. Le groupe sait s'arracher quand il le faut. La défense, c'est la clé du succès ", s'est d'ailleurs félicité l'entraîneur kanak après le succès sur les Verts et un troisième match sans encaisser de but.
Kombouaré s'accroche, Pastore décroche
Le coach parisien peut savourer cette première place après les matches aller car, depuis l'été, ses hommes ont finalement fait preuve d'une réelle constance en championnat. Après leur défaite inaugurale à domicile contre Lorient (0-1), ils sont restés invaincus durant douze rencontres avant de craquer face à Nancy (0-1) et surtout chez le rival marseillais (0-3) quand le poste Kombouaré semblait sérieusement menacé. " Aujourd'hui, je suis toujours entraîneur du PSG.Bravo aux joueurs car c'est difficile de travailler quand son entraîneur vit peut-être son dernier jour à la tête de l'équipe. Je suis un homme comblé de voir les joueurs faire abstraction de tout ça malgré le tapage médiatique sur ma situation depuis six mois", a commenté le technicien qui était resté assez discret sur sa situation personnelle.
Si Kombouaré a gardé le moral dans la tempête, son joueur le plus attendu a fini par craquer sous la pression. Acheté pour 42 millions d'euros, Javier Pastore avait brillé et s'était montré décisif lors de ses premiers matches, il a davantage peiné ensuite. Ses performances font débat même au sein du club et les avis divergent. "J'attends beaucoup plus de lui. Il n'a pas été bon contre Saint-Etienne. Il n'est pas très heureux en ce moment mais je lui ai demandé de rester concentré et je suis sûr qu'il redeviendra le grand joueur du début de saison", affirme Antoine Kombouaré.
Sirigu, lui, qui le connait bien préfère prendre la défense d'un partenaire sous pression : "Ses propos ont parfois été amplifiés. Il est heureux à Paris, ses proches aussi". Au micro d'Orange Sports Sylvain Armand, de son côté, a quelque peu confirmé l'impression générale. "Pastore a du mal à communiquer, il ne parle pas bien français; Sirigu a pris beaucoup de cours pour parler à sa défense mais Pastore fait un peu moins d'efforts". El Flaco peut partir en vacances l'esprit léger, à la reprise quand Beckham aura certainement rejoint l'effectif parisien, il ne devrait plus être la recrue la plus scrutée.
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