Sochaux-Lille reporté

Et de trois ! Après Saint-Etienne, arrêté après dix minutes de jeu samedi, et Caen-Auxerre, également prévu ce dimanche à 17h00, le match Sohaux-Lille a été reporté "à une date ultérieure" juste avant le coup d'envoi. Alors que les deux équipes étaient prêtes à découdre, M. Tony Chapron a finalement entériné la décision en raison d'une partie de la pelouse du Stade Bonal partiellement gelée bien que chauffée. "Après avoir consulté les capitaines et entraîneurs sochaliens et lillois, nous sommes arrivés à la même conclusion : nous ne pouvons pas prendre le moindre risque pour la santé des joueurs, a expliqué l'arbitre. Quand nous sommes arrivés au stade, le terrain n’était qu'à demi-débâché. On avait prévenu les coachs et capitaines pour savoir comment ils vivaient les choses. C’est une décision prise de façon collégiale. Tous les avis étaient unanimes."

Si les deux équipes souhaitaient dans un premier temps disputer la rencontre, elles se sont donc rangées derrière l'avis de l'arbitre. "90 % du terrain est jouable mais, pour les 10 % restants, il y a une bande de 5 mètres qui est vraiment dangereuse, a ainsi confirmé Damien Perquis, venu annoncer la nouvelle au micro du stade aux supporters qui avaient eu le courage de faire le déplacement. L'arbitre a pris cette décision pour la sécurité des joueurs. C'était son droit et même son devoir". Même son de cloche du côté des visiteurs. "En déplacement, on a jamais envie que son match soit reporté. Mais le premier critère d'importance était de protéger la santé des joueurs. La sagesse l’emporte et c’est logique, a estimé Rudi Garcia, tout en soulignant : "vu les prévisions météo, on savait que ce serait limite. Il me semble qu’il aurait peut être été plus simple d’annuler la journée dans son ensemble".

Un peu plus tôt, c'est à Caen que le froid a paralysé le déroulement de la 22e journée. La pelouse du stade Michel D'Ornano, qui devait accueillir Auxerre, a été débâchée dans la matinée mais était toujours gelée, comme depuis trois jours. Il est par ailleurs tombé entre cinq et dix centimètres de neige dans la nuit de samedi à dimanche en Normandie. Plusieurs autres matches de la 22e journée de L1 ont été perturbés par le froid, même si ils ont pu aller à leur terme. Ainsi, Dijon-Valenciennes (victoire 2-1 de VA), a vu de très nombreuses glissades. Nancy-Rennes (0-0) a également été compliqué en dépit de la pelouse synthétique du stade Marcel-Picot. "Même à 15h, il fallait ne pas jouer le match", a ainsi estimé Frédéric Antonetti.