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Les Girondins de Bordeaux ronronnent face à Troyes (0-0)

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 22/12/2012 à 22:20 GMT+1

Bordeaux, approximatif, et Troyes, valeureux, se sont quittés sur un match nul vierge. A force d'enchainer les scores de parité, Bordeaux stagne.

Plasil bordeaux troyes 2012

Crédit: AFP

Et un nul de plus qui fait onze. Les hommes de Francis Gillot pourront se targuer d'être la dernière équipe invaincue cette saison à domicile, ils n'ont pas beaucoup avancer ces dernières semaines, ne gagnant aucun de leurs six derniers matches, avec un seul but inscrit lors des 350 dernières minutes. Au classement, ils restent bien en réserve des places européennes, à la 6e place provisoire, mais à moins de refaire le même come-back que la saison dernière, on les voit mal finir dans la quarté final en mai prochain s'ils ne changent pas quelque chose dans leurs attitudes, voire dans leur effectif.
Pour l'ESTAC, plus mauvaise équipe de L1 à l'extérieur, ce partage des points, le deuxième de la saison après celui ramené de chez le voisin rémois fin octobre, vaut de l'or, avec des performances remarquées de Jérémy Bréchet, au placement irréprochable et surtout Yohann Thuram-Ulien, alerté une bonne dizaine de fois mais au final infranchissable.
Rares frissons
Faute de n'avoir pas su forcer d'entrée le verrou aubois bien organisé autour du très propre Bréchet, les Girondins se sont compliqués leur dernière sortie de l'année, en étant jamais vraiment à l'abri d'un contre visiteur. D'ailleurs, les hommes de Jean-Marc Furlan, d'abord sous pression, ont eu un beau passage autour de la demi-heure de jeu avec Camus (24e) et surtout Yattara, sosie de Djibrill Cissé époque AJA, lancé à chaque fois par Nivet, qui butait deux fois sur un Carrasso vigilant (27e, 31e).
Les Girondins, privés dans la création de Trémoulinas et Obraniak, ont tenté, trouvé des décalages sur les côtés -25 centres à la pause- mais n'ont jamais mis réellement Thuram à contribution, souvent aidé par un pied ou un corps d'un de ses défenseurs. Dès lors, les rares frissons sont venus de frappes lointaines. Sertic, du gauche (16e) et Sané, à ras de terre (39e) n'ont pas été loin de trouver la mire.
Après la pause, Sertic, de nouveau, sur deux coups francs (51e, 56e), faisait briller Thuram, à la belle détente horizontale, et encore à son avantage sur deux tentatives successives de Gouffran et l'entrant Diabaté (62), puis sur une tête smashée de Sané (75e). En fin de match, Bordeaux a poussé, encore, de façon désordonnée, sans parvenir à faire la différence, au grand dam de soin public, frondeur et mécontent au coup de sifflet final.
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