Les plus populaires
Tous les sports
Voir tout

Affaire Gomis : Pierre Ménès et Jean-Michel Aulas s'expliquent : match nul...

ParBut! Football Club

Mis à jour 16/09/2013 à 00:45 GMT+2

Le face-à-face entre Jean-Michel Aulas et Pierre Ménès au sujet de Bafétimbi Gomis a bien eu lieu sur Canal Plus. Mais n’a pas atteint les sommets espérés.

Tweet-clash : Aulas-Gomis-Menes

Crédit: Eurosport

Après leur tweet-clash de la semaine passée, Jean-Michel Aulas, président de l'OL, et Pierre Ménès, consultant sur Canal Plus, s'étaient donné rendez-vous pour un duel sur Canal Plus. Le dirigeant n’avait pas apprécié que l’émission diffuse la semaine dernière une interview de l’attaquant tricolore réalisée par le journaliste. La montagne a accouché d'une souris. Morceaux choisis.
Aulas :"Cette entretien posait deux problèmes. Un problème de forme car c’était une interview surprise à laquelle l’OL n’avait pas la possibilité de répondre. Et un second problème parce que Pierre n’est pas très bien placé pour parler de Bafé de manière objective. À la fin de l’interview, il fait dire à Bafé qu’il n’en veut pas à l’OL mais à son président."
Ménès :"C’est la première fois qu’on reproche à un journaliste de faire une interview. Forcément que si Bafétimbi se déplace à Paris exprès pour faire cette interview, c’est qu’il y a un rapport de confiance entre lui et moi. On était ensemble à Merano cet été ? Excusez-moi de vouloir maigrir. Et rassurez-vous, nous n’étions pas dans la même chambre ! Ce que je pense, c’est que ce cas a été mal géré, notamment sur le plan humain. On ne peut pas demander à un joueur de faire un effort sur son salaire pour partir à Newcastle alors qu’on l’a envoyé en CFA un mois."
Aulas :"Le départ raté de Gomis à Newcastle n’était pas un problème de salaire, ni de montant de transfert. La commission de solidarité de 5% due à Saint-Étienne, son club formateur, avait également été réglée. La seule chose qui bloquait, c’est la relation avec ses agents."
Ménès :"Donc, ce sont les commissions des agents qui ont bloqué ?"
Aulas :"Effectivement, on a eu une discussion avec eux qui n’a pas permis au joueur de partir. Mais il faut bien observer qu’il y a eu deux phases, avant et après le départ de Lisandro. Quand celui-ci est parti, la situation a changé. la question est de savoir s’il fallait réintégrer Gomis. Évidemment ! Vous l’auriez fait vous-mêmes si vous étiez dirigeants."
Ménès :"Non, moi, je n’aurais jamais envoyé en CFA un attaquant qui a mis 30 buts les deux dernières saisons." 
picture

Bafétimbi Gomis - 2013

Crédit: Eurosport

Aulas :"S’il n’y avait pas eu l’ingérence d’un certain nombre de personnes, ce dossier aurait été réglé comme les autres."
Ménès :"Donc, c’est de ma faute si Gomis n’est pas parti ?"
Aulas :"Je n’admets pas que quelqu’un qui a une vision superficielle de la vie et de la gestion d’un club exprime une opinion qui ne sert que le buzz qu’elle va générer."
Ménès :"Mais le buzz, c’est vous qui le faites ! C’est vous qui avez annoncé notre rencontre sur Twitter. Si on se retrouve là à faire les Guignols, c’est de votre faute."
Aulas :"Quand vous prenez partie dans un dossier humain et lié à la gestion d’un club, vous créez un problème. Vous êtes gagnant dans un second temps. Il y a buzz. Cela rejaillit sur vos activités périphériques."
Ménès :"Quelles activités périphériques ?"
Aulas :"Votre blog, par exemple. Ménès, c’est une marque. Ce que je voudrais dire, pour conclure, c’est qu’il ne fallait pas dire que Gomis m’en voulait à moi plus qu’à l’institution. Ce n’était pas dans son interview."
Retrouvez plus d’articles sur But Football Club
Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Partager cet article
Publicité
Publicité