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AC Ajaccio : 9 questions pour une saison de Ligue 1

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 24/07/2013 à 22:51 GMT+2

Quatrième volet de notre série d'été sur les 20 clubs de Ligue 1. Place à Ajaccio qui, avec Ravanelli, aimerait vivre une saison plus calme que les précédentes.

Ligue 1 2013/2014 Ajaccio Ravanelli

Crédit: Panoramic

Pour une fois, l’ACA se sauvera-t-il sans trembler ?

Depuis le début du XXIe siècle, les Ajacciens sont devenus des habitués des opérations maintien validées sur le fil. Sur les deux derniers exercices, ils ont terminé respectivement seizièmes (41 points) puis dix-septièmes (40 unités) du classement. Ils ont encore été contraints la saison passée d’attendre la dernière journée avant de souffler définitivement et d’assurer leur place parmi l’élite. Lors de leur passage précédent en Ligue 1, entre 2002 et 2006, les Corses n’avaient jamais bouclé le championnat au-dessus de la quatorzième place et leur meilleur total s’élève à 45 points. Il est loin le temps où l’ACA avait fini en sixième position lors de la saison 1970-1971.

Notre première réponse : Avec un effectif stable, Ajaccio peut croire à un maintien moins compliqué et à une place dans le Top 14 de la L1.

L’ACA va-t-il enfin se stabiliser avec Fabrizio Ravanelli ?

En l’espace d’un an, quatre entraîneurs se sont succédé sur le banc de l’AC Ajaccio. Au club depuis février 2009, Olivier Pantaloni avait choisi de partir à l’issue de la saison 2011-2012, après avoir assuré le maintien du club parmi l’élite. Alex Dupont a pris le relais, pour être limogé par le président Alain Orsoni en décembre dernier, après une première moitié de saison pourtant honorable. Mais le technicien s’était mis à dos les cadres du vestiaire avec des méthodes peu appréciées en interne. Albert Emon s’est alors chargé de terminer la saison, remplissant la mission maintien. Mais il a choisi de partir dans la foulée, pour reprendre sa liberté. Dans ce contexte, Fabrizio Ravanelli débarque. Avec son caractère bouillant et pour sa première expérience en équipe première, la cohabitation avec Orsoni pourrait faire des étincelles.

Notre première réponse : Il est difficile d’imaginer Ravanelli, qui considère cette expérience comme un tremplin, s’inscrire dans la durée à Ajaccio.


Avec Ravanelli sur le banc, en quoi le style de jeu va changer ?

Un ancien attaquant reconverti entraîneur, est-ce forcément synonyme d’une volonté de développer un jeu porté sur l’offensive ? Lors de sa présentation à la presse, Fabrizio Ravanelli a posé les bases de sa méthode pour la saison à venir. "Mon caractère fait que je n’aime pas perdre, que ce soit en football ou dans d’autres sports, je joue toujours pour gagner, a souligné le nouveau technicien ajaccien. Ma vision est donc simple, je veux gagner les matchs. Et pour remporter des succès cette saison, il faudra être offensif. Il y a des schémas de jeu que j’affectionne comme le 4-3-3 par exemple mais j’attends, encore une fois, de connaître mon effectif pour savoir quel style de jeu nous adopterons." Dans un premier temps, il devrait rester dans la continuité du système mis en place par Albert Emon lors de la deuxième partie de saison. Mais l’arrivée d’un autre attaquant de renom aux côtés d’Adrian Mutu pourrait bouleverser ses plans.

Notre première réponse : Il faudra attendre un ou deux mois avant de déceler une identité de jeu chez l’ACA version Ravanelli.

La première victoire, ce sera pour quand ?

Un début de saison titanesque pour les Ajacciens. Lors des trois premières journées, les Corses défieront trois des cinq premiers du dernier championnat. Ils commenceront avec la réception de Saint-Etienne, avant de se rendre au Parc des Princes pour y affronter le PSG et d’accueillir Nice, qui était venu s’imposer à François-Coty en clôture de la Ligue 1 en mai dernier (0-2). Cette entame très compliquée permettra à l’ACA de rentrer immédiatement dans le bain. Mais il sera difficile pour les Ajacciens de réussir un départ aussi probant que la saison passée. Ils avaient engrangé sept points sur les quatre dernières journées, effaçant rapidement le déficit de deux points avec lequel ils étaient partis.

Notre première réponse : L’ACA devra attendre la réception de l’ETG en septembre pour lancer véritablement sa saison.

Adrian Mutu relancera-t-il son challenge face à Zlatan Ibrahimovic ?

"Je lance un défi à Zlatan Ibrahimovic : je marquerai plus de buts que lui d'ici la fin du championnat." Adrian Mutu avait signé son arrivée en France avec cette déclaration fracassante. Il s’est ensuite rétracté, assurant qu’elle devait être interprétée sur le ton de la blague. A l’issue de la saison, l’écart statistique entre les deux hommes ressemblait à un gouffre. Meilleur buteur de Ligue 1 avec trente réalisations, Ibrahimovic a largement devancé l’attaquant international roumain, qui s’est contenté de onze buts. Mais dans une équipe au rendement bien moins moindre que le PSG du Suédois, le total de Mutu apparait comme extrêmement correct. Il souhaite l’améliorer pour sa deuxième saison en Corse, où il a prouvé qu’il n’était pas venu "en pré-retraite", comme il l’avait expliqué lors de sa présentation.

Notre première réponse : Avec l’arrivée de Cavani au PSG, Mutu peut espérer que les chiffres d’Ibrahimovic baissent. Mais certainement pas assez pour pouvoir finir devant lui.
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Fabrizio Ravanelli Ajaccio

Crédit: Eurosport

Le mercato ajaccien nous réservera-t-il à nouveau une surprise ?

Guillermo Ochoa en 2011, Adrian Mutu en 2012 : les dirigeants de l’ACA se sont fait une spécialité de réussir des gros coups inattendus sur le marché des transferts. Ils aimeraient continuer sur leur lancée cette saison mais n’ont toujours pas trouvé la perle rare. France Football annonçait au mois de juin que la piste menant à Alessandro Matri était à l’étude. Une hypothèse facilitée par les bonnes relations entretenues par l’attaquant de la Juventus avec Fabrizio Ravanelli. Un prêt était dans les tuyaux. Mais depuis, c’est silence radio. Luca Toni a été sondé, mais ses prétentions financières se sont avérées trop élevées. Si le recrutement ajaccien est intelligent pour l’instant (Popescu, Eduardo, Hengbart, Bonnart, Perozo, Dielna pour un montant total de… zéro euro), il manque de clinquant. Il reste encore du temps pour le rendre plus attrayant.

Notre première réponse : Ajaccio pourrait attendre les derniers jours du mercato pour tenter un gros coup.

Les Ajacciens démarreront-ils bien la saison avec un compteur à zéro ?

Tout à fait. Le club corse était sous le coup du retrait d’un point lors de la saison 2012-2013. Une menace qui n’a pas été mise à exécution. Ce sursis accompagnait la sanction de deux points qu’avait infligée la Ligue de Football Professionnel à l’ACA en raison d’incidents lors de la réception de Lyon le 13 mai 2012. La Commission de discipline avait alors reproché "l'usage d'engins pyrotechniques" et les "incidents d'après-match (...) avec comportement violent à l'égard de l'arbitre assistant, victime d'un coup de pied au niveau de la cuisse gauche (...)". Ce qui avait contraint Ajaccio de débuter le championnat avec deux unités en moins au compteur. Un manque à gagner qui aurait permis à l’ACA de gagner deux places au classement et de terminer en quinzième position.

Notre première réponse : Les incidents récurrents à François-Coty, impliquant les supporters ou les dirigeants, pourraient finir par coûter très cher (une relégation ?) au club.
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Mutu Ajaccio Toulouse

Crédit: AFP

Les Ajacciens récupéreront-ils le leadership régional ?

A peine remonté en Ligue 1, le Sporting Club de Bastia a immédiatement pris le titre honorifique de meilleur club de Corse, terminant à une belle douzième place au classement. Une histoire de suprématie régionale pas si anecdotique pour les supporters des deux clubs, au vu des incidents qui ont émaillé les deux derniers derbies. La Fédération française de football a d’ailleurs décidé de délocaliser ces deux rencontres pour la saison à venir et de les faire se jouer à huis clos. Sans en faire un objectif prioritaire, les Ajacciens se verraient bien récupérer le leadership sur l’Île de Beauté dans les mois à venir.

Notre première réponse : Ce sera difficile, mais cette émulation pourrait permettre aux deux clubs d’être tirés vers le haut à l’avenir.
La perte de la licence club, un vrai problème ?

Début juillet, l’ACA a eu la mauvaise surprise de se voir refuser l’attribution de la licence club. Kézako ? En février 2012, la LFP a validé le principe de cette licence club, accordée selon cinq critères : les zones joueurs et spectateurs du stade, la zone médias, la sécurité, le centre de formation et la structuration salariale. Sur un total de 10 000 points à attribuer, les clubs doivent obtenir la moyenne. Seul club de l’élite dans ce cas, Ajaccio a été recalé en première instance, ce qui pourrait lui coûter 2,3 millions d’euros. Une perte non négligeable pour son budget. La licence club n’est en effet pas essentielle pour participer aux championnats mais elle permet d’être éligible à la répartition d’une fraction des droits audiovisuels (10% en L1), comme l’explique la LFP. L’ACA devrait néanmoins passer avec succès la session de rattrapage en septembre, grâce notamment aux travaux en cours pour rénover le stade François-Coty.

Notre première réponse : Cela prouve que le club a un cap à franchir pour se mettre au niveau de la L1.
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FOOTBALL 2012 Ajaccio-Bastia (Bagarre)

Crédit: AFP

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