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OM - PSG : Laurent Blanc, Marseillais mais pas trop

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 06/10/2013 à 00:46 GMT+2

Entraîner lors du Clasico, c'est toujours quelque chose de spécial. Pour Laurent Blanc, passé par l'OM lors de ses années de joueur, c'est vraiment particulier.

Coupe UEFA 1999 Parma Marseille Domoraud Blanc

Crédit: AFP

L’Olympique de Marseille , ce sont deux des plus grandes saisons de footballeur de Laurent Blanc. Des buts, un abattage défensif au top, un grand parcours européen et un titre de champion du monde acquis avec la France. Forcément, au moment d’aborder un OM-PSG en tant qu’entraîneur du club de la capitale, le principal intéressé doit forcément y penser. Pourtant, si Blanc a laissé de bons souvenirs aux supporters marseillais, rares sont ceux qui ont vécu sa nomination au poste d’entraîneur du PSG comme une trahison. Parce que Laurent Blanc est Laurent Blanc et que si le footballeur a été apprécié et admiré, l’homme, moins charnel et plus froid qu’un Didier Drogba ou un Jean-Pierre Papin, n’a pas laissé une trace sentimentale aussi forte que son rendement sportif l’aurait probablement mérité.
Laurent Blanc a vécu deux saisons pleines et passionnantes à l’OM. En délicatesse au FC Barcelone en 1996-1997 (28 matches en championnat seulement), Laurent Blanc se doit de partir dans l’optique de la Coupe du monde 98, un statut de remplaçant ne lui offrant pas la garantie d’une place de titulaire avec les Bleus. Après Montpellier, Naples, Nîmes, Saint-Etienne, Auxerre et Barcelone, Blanc prend alors la direction de Marseille. Le club phocéen sort d’une saison difficile, un an après son retour dans l’élite.

L’artisan du renouveau marseillais

La première saison de Laurent Blanc à Marseille est plus que concluante. La sérénité et l’expérience du défenseur français apporte beaucoup à une équipe alors jeune et peu en confiance après un exercice moyen la saison précédente. Porté par son international français qui retrouve son rendement offensif, l’OM termine 4e du championnat grâce notamment aux onze buts de Laurent Blanc. Après une Coupe du monde remportée sans avoir pu jouer la finale (suspendu après sa claque sur Bilic en demie), le défenseur des Bleus, moins buteur, participe avec un succès presque total à l’épopée européenne de Marseille, seulement stoppée en finale par Parme (0-3). Laurent Blanc inscrira d’ailleurs le penalty de la qualification en demie face à Bologne (1-1 au retour).
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Laurent Blanc Marseille

Crédit: Panoramic

Une année remarquée au niveau international qui conduit alors Laurent Blanc à partir pour l’Inter au grand dam de l’Olympique de Marseille, qui ne terminera plus dans les huit premiers du championnat jusqu’en 2002-2003 ! Un signe fort de l’importance qu’avait Laurent Blanc dans les résultats de l’OM. Cette période, Laurent Blanc l’a toujours gardée dans un coin de son cœur : "Marseille est un endroit où j’ai aimé jouer. Je me suis éclaté, j’ai pris beaucoup de plaisir", avait-il ainsi déclaré il y a quelques années sur RMC en 2008. Mais le "Président" n’a jamais réellement déclaré son amour pour Marseille et son choix soudain de quitter l’OM après deux années seulement passées au club ont été mal vécues.

Pas emblématique, encore moins en deux ans

Aujourd’hui, Laurent Blanc reste respecté. Mais pas plus qu’à ailleurs, à part peut-être à Montpellier où il a lancé sa carrière. Difficile d’ailleurs de trouver un autre club de cœur pour Blanc, passé par neuf "écuries" différentes en vingt ans de carrière, soit presque un club tous les deux ans. Quand on pense à Laurent Blanc, on le voit surtout sous le maillot des Bleus (97 sélections), qu’il aura étrenné durant douze années, entre 1988 et 2000. La faute notamment à sa personnalité. Non que Blanc ne soit pas charismatique mais il a cette attitude et cette personnalité qui le rendent difficile à aduler au-delà de la raison. Dimanche soir, il sera probablement accueilli par le Vélodrome comme tout autre membre du Paris Saint-Germain. Ni plus, ni moins. Sa signature avec le club de la capitale n’étant qu’un des nombreux choix que Laurent Blanc aura fait dans une carrière finalement bien plus marquée par ses performances bleues et ses baisers sur le crane de Fabien Barthez.
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