L1 - Les petites phrases de la 8e journée : "Sur le terrain, Zlatan est un méchant"
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ParEurosport
Mis à jour 29/09/2013 à 23:25 GMT+2
Aymen Abdennour (TFC) s'en prend à Zlatan Ibrahimovic, quand son entraîneur Alain Casanova se montre clément envers l'arbitre. Lyon se fait une raison et Cédric Bakambu dédie la première victoire sochalienne à Eric Hély. Les petites phrases à retenir de cette 8e journée de Ligue 1.
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Crédit: Eurosport
Docteur Zlatan, Mister Ibra
Au Parc, Zlatan Ibrahimovic n’a pas marqué face à Toulouse. Du coup, le Suédois a trouvé d’autres moyens pour se faire remarquer : 1. S’accrocher avec Aguilar ; 2. S’embrouiller, à distance, avec Jonathan Zebina, resté sur le banc du TFC. Bref, Ibra ne s’est pas fait que des amis. D’où ces paroles pleines de second degré, signées Aymen Abdennour :
"Sur le terrain, Zlatan est un méchant. Mais en dehors, il est gentil, hein ! C’était un bon duel avec un joueur solide."
Casanova fair-play
Après PSG-Toulouse, les joueurs du TFC n’ont pas été tendres envers M. Ennjimi. "On en veut à l’arbitre, a pesté Etienne Didot. Il y a une grosse erreur sur le penalty et ce n’est pas la seule." Mais Alain Casanova s’est montré d’une sportivité exemplaire en conférence de presse. Plutôt que de tirer sur l’ambulance, l’entraîneur toulousain s’est efforcé de lui trouver des circonstances atténuantes.
"Même quand on voit une action au ralenti de son salon on n'est parfois pas sûr de ce qui s'est passé, alors à pleine vitesse... J'ai du respect pour les arbitres, je ne peux pas le blâmer."
Pour la petite histoire, après la rencontre, M. Ennjimi a présenté ses excuses aux Toulousains.
L’OM a eu une panne de réveil
Mathieu Valbuena n’est pas le seul à pointer du doigt la pâle copie rendue par l’OM. Elie Baup sait aussi que son équipe n’a pas été brillante à Lorient. Mais l’entraîneur marseillais l’a dit dans des termes moins forts que son meneur de jeu. En invoquant une excuse toute trouvée :
"Si l'on avait continué sur le tempo de la première mi-temps, on n'aurait pas obtenu de résultat positif. Heureusement que la seconde période était d'une autre teneur. Il fallait se réveiller. Je mettrais ça sur le compte de l'horaire inhabituel (sourire), c'est la première fois que l'on jouait à 14h."
L’OL "n’a pas trop de regrets"...
Concéder un nul à domicile face à un concurrent direct pour l’Europe, c’est, a priori, une mauvaise affaire. A priori. Car pour Lyon, faire 0-0 contre Lille à Gerland, c’est pas si mal, à écouter Rémi Garde. Et pour cause : l’entraîneur de l’OL n’avait pas toutes ses armes sous la main.
"L'équipe a tout donné avec nos limites du moment. Il n'y a pas trop de regrets sur la soirée. En ce moment, il manque neuf joueurs. Chaque semaine je fais débuter un jeune joueur."
... et est "à sa place"
Après huit matches, Lyon est, déjà, à six longueurs du podium. Pas de quoi en faire un fromage : pour l'heure, l'OL n'est pas un candidat au podium. Point. Si même Bafétimbi Gomis le dit...
"On n’a jamais dit qu’on pourrait jouer et concurrencer les équipes de tête. D’abord, nous n’en avons pas les moyens ! Jouons notre championnat. Faisons notre petit bonhomme de chemin. Pour l’instant, on est à notre place. "
La victoire pour Hély
Sochaux aura attendu la démission d’Eric Hély pour glaner son premier succès de la saison. Cédric Bakambu, auteur du premier but doubiste face à Valenciennes (2-0), a rendu un vibrant hommage à celui qui était l’entraîneur des Lionceaux il y a encore trois jours. Ames sensibles, sortez les mouchoirs.
"Tout d'abord, j'ai une pensée pour Monsieur Hély. Son départ nous a beaucoup touchés. Ce soir, on avait à cœur de montrer que tout ce qu'il a fait ici, ce n'était pas en vain. Cette victoire, c'est un peu la sienne."
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