Ligue 1, Insultes : Dimitri Payet (OM) se dit "scandalisé" et dénonce un "lynchage médiatique"

"Arrêtons vite, s’il vous plaît, toute comparaison entre les événements du stade Jacques-Chaban-Delmas à Bordeaux et mes propos dimanche soir au Stade Vélodrome. Il y a un amalgame scandaleux et infondé". Dimitri Payet n'aime que l'on compare ses propos envers l'arbitre du match OM-OL et ceux proférés par Zlatan Ibrahimovic. Il l'a fait savoir avec véhémence dans un entretien accordé mercredi au site du club phocéen. Il se dit notamment "scandalisé" qu'on puisse réclamer sa convocation devant la commission de discipline de la LFP.

"Depuis deux jours, je suis jugé pour des faits que l'on ne peut me reprocher. C'est insupportable, estime Dimitri Payet. Comment pourrait-on me reprocher des propos déplacés envers les arbitres alors qu'ils étaient encore sur la pelouse au moment où je m'exprime. Mes paroles ne leur étaient pas destinées". Une séquence vidéo diffusée lundi soir sur Canal+ le montre pourtant crier "on s'est fait niquer! Enculé(s)!" aux abords du vestiaire des arbitres au Vélodrome après le nul des Marseillais face à Lyon (0-0)…

Selon Payet, ses propos n'étaient "en aucun cas, une insulte envers le corps arbitral ou un officiel". "Même si ce n'était pas élégant, il n'y avait rien de plus que de la frustration", se défend encore l'Olympien qui ressort la théorie du complot déjà utilisée dimanche par ses coéquipiers : "Ces images utilisées pour déstabiliser le club et moi arrivent à point nommé pour créer une polémique qui détourne l'attention du vrai problème : on nous a privés d'un but valable. Il peut peser lourd dans le décompte final."

"Des gens réclament une convocation. Stop ! Ça suffit. Où va-t-on ?, s'interroge ensuite Payet. Il est hors de question qu'un environnement médiatique essaie de fausser la fin du championnat (…) Ces manœuvres pour nous affaiblir sont encore plus grossières que mes propos. La vraie question est de savoir à qui profite ce lynchage médiatique ?". Convoqué le 9 avril par la LFP, Payet risque jusqu'à quatre matches ferme de suspension.