Ligue 1, l'antisèche de la 2e journée : Evian a bien une tête de dernier de la classe
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ParEurosport
Mis à jour 17/08/2014 à 00:00 GMT+2
Après seulement deux journées, Evian a déjà la tête d'un futur relégué. Wissam Ben Yedder, lui, brille encore. Notre antisèche de la 2e journée.
Le gardien d'Evian Jesper Hansen a passé une sale soirée face à Rennes
Crédit: AFP
La question : Evian est-il déjà à sa place ?
Deux matches, deux défaites, deux buts marqués, neuf buts encaissés, et la lanterne rouge du classement. Même dans ses pires cauchemars, Evian-Thonon-Gaillard n'envisageait probablement pas un début de championnat aussi catastrophique. La saison s'annonçait déjà délicate pour la formation de Pascal Dupraz, qui n'avait validé son maintien qu'à la dernière journée lors du précédent exercice. Les deux premières journées n'ont fait que confirmer cette impression, même si Lens est dans le même cas qu'ETG avec deux défaites inaugurales.
Mais les deux situations sont bien différentes. Si les Nordistes ont été battus deux fois sur le fil, les Haut-Savoyards ont subi deux lourds revers face à des formations pourtant pas réputées comme des ténors de la Ligue 1. C'est bien la manière qui inquiète le plus pour ETG. Notamment dans le secteur défensif, avec trois buts encaissés à domicile devant un promu, Caen (0-3), et six autres concédés à Rennes (6-2), qui n'avait plus été à pareille fête à domicile depuis… 1965. L'écart de niveau a semblé trop important entre Evian et ces deux équipes pour ne pas susciter l'inquiétude.
L'avenir ne s'annonce pas plus radieux pour ETG, qui a probablement affronté ses adversaires les plus abordables dans ce début de championnat. Vendredi prochain, la lanterne rouge devra en découdre avec le PSG, avant de se déplacer à Toulouse, puis de recevoir Marseille. L'hypothèse de voir Evian en dernière position avec zéro point après cinq journées semble des plus crédibles au regard de ses deux premières prestations et de ses trois prochains opposants. C'est l'état d'urgence au sein d'un club qui semble déjà destiné à se battre pour décoller du fond du classement.
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Rennes s'est bien amusé face à l'ETG
Crédit: AFP
La note artistique : Wissam Ben Yedder (8/10)
Toulouse peut encore remercier Wissam Ben Yedder. L'attaquant a encore été décisif pour le TFC en inscrivant le but du 2-0 juste avant la pause (45e). Mais il y a ajouté la manière. Un coup franc finement transformé en contournant le mur lyonnais pour prendre Anthony Lopes à contre-pied. Un petit bijou. Avec un léger rebond devant sa ligne, le portier de l'OL n'avait aucune chance. Ben Yedder, lui, signe au passage son deuxième but de la saison, le sixième sur les huit derniers du TFC en L1. A ce rythme-là, il va vite taper à la porte de l’équipe de France.
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Wissem Ben Yedder (Toulouse) a inscrit un superbe coup-franc face à Lyon
Crédit: AFP
L'image :
Face à Bastia (2-0), Zlatan Ibrahimovic est sorti dès la 15e minute. Pourtant, malgré l'inquiétude entourant la santé de la star suédoise, c'est la blessure d'un autre Parisien qui focalise toute l'attention. Celle de Thiago Motta, apparu le nez en sang sur le chemin des vestiaires après la rencontre. La cause ? Un coup de tête de Brandao filmé par les caméras de surveillances et celles de Canal +. Un geste d'une rare violence où l'on voit le nouvel attaquant du Sporting attendre l'Italien dans les couloirs du Parc des Princes. Nasser Al-Khelaïfi a déjà demandé une "suspension à vie". Une chose est sûre : Brandao ne s'en sortira pas sans une lourde sanction.
On reparlera cette semaine (ou pas) :
- Gourcuff, Grenier, Bedimo, Bisevac, Fofana, Fekir, Malbranque et maintenant Umtiti. Il ne se passe pas un match de l'OL sans un nouveau blessé. A qui le tour face à Lens lors de la prochaine journée ?
- Unique buteur à Lens dans les arrêts de jeu (1-0), Ladislas Douniama a inscrit le 300e but de Guingamp en L1.
- La saison passée, en Ligue 2, le RC Lens s'était fait une spécialité d'encaisser des buts dans les derniers instants des matches. Rebelote cette saison. Le RCL va-t-il finir par retenir la leçon ?
- Metz a obtenu le nul face à Nantes (1-1) grâce à un penalty accordé pour une faute de Djilobodji sur Falcon. Sauf que la ralenti montre que l'attaquant messin s'est emmêlé seul les pinceaux. Sans quoi les Canaris seraient leaders de la Ligue 1.
- Grâce à trois doublés, signés Toivonen, Mexer et Ntep, le Stade Rennais s'est dotée en une soirée de la meilleure attaque de Ligue 1. On n'était plus habitué à ça en Bretagne.
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