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Ligue 1 - OL - Olivier Blanc: "Même quand on gagnait titre sur titre, on investissait à peine moins"

Glenn Ceillier

Mis à jour 19/09/2014 à 12:42 GMT+2

Olivier Blanc, le directeur général adjoint chargé de la communication de l'OL, nous éclaire sur la politique lyonnaise, qui donne la "priorité absolue" à la formation - "son ADN" -. 

Olivier Blanc avec Jean-Michel Aulas à Lyon

Crédit: Panoramic

Quelle part prend la formation à l'Olympique lyonnais ?
O.B. : "A Lyon, le budget alloué à la formation est de 7 à 8 millions d'euros par an. Ce n'est pas une politique qui a été mise en place hier. Cela fait des années que la formation est une partie intégrante de la politique de l'OL. Cela fait des années que l'on investit beaucoup d'argent. Même dans les années 2000 quand on gagnait titre sur titre, on investissait à peine moins que maintenant. C'est une politique de la maison. En pourcentage, la part de la formation est, il est vrai, devenue plus importante ces dernières années car le budget a diminué. Et que l'investissement en formation de son côté n'a pas baissé. Mais la formation, c'est l'ADN du club. Cela fait 30 ans que la formation est très importante à l'OL. Et cela fait 15 ans que Lyon investit énormément."
Miser sur le centre de formation, est-ce que c'est rentable ?
O.B. : "Il y a une idée reçue : on a souvent l'impression que former des joueurs, ça ne coûte rien. Mais mettre huit millions d'euros par an dans la formation, c'est beaucoup d'argent. C'est avant tout une stratégie car on peut former des joueurs en fonction de leurs habitudes de jeu, il y a un esprit football. Quand on fait de la formation, c'est aussi pour avoir sur le long terme une équipe professionnelle qui joue dans un style précis. Vendre des joueurs fait partie des possibilités de ressources pour un club mais c'est un investissement. Une chose est sûre : ça ne peut pas être fait par défaut. Ça ne coute pas ni plus cher, ni moins cher que d'aller chercher des joueurs. En revanche, vous savez qui vous avez."
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Clovis Cornillac avec Olivier Blanc (Lyon)

Crédit: Panoramic

Justement, en termes de recrutement, vous êtes obligés de vous adapter et de recruter des joueurs bien particuliers pour aider vos jeunes à murir ?
O.B. : "Le recrutement se fait toujours en fonction des critères techniques et humains. Alors quand on donne une importance aux jeunes, on est en effet obligé d'en tenir compte dans le recrutement. L'exemple, c'est Christophe Jallet cette année. On a cherché cette expérience, ce profil susceptible d'encadrer les jeunes. Il fallait qu'il rentre dans la philosophie générale du club et la philosophie stratégique."
S'appuyer sur son centre de formation, ce n'est pas un risque ?
O.B. : "On a des joueurs expérimentés, qui encadrent les jeunes. Si on avait une génération moins talentueuse, moins importante, on compléterait avec des joueurs extérieurs. Mais la priorité absolue est de donner sa chance aux jeunes du centre. Aujourd'hui, tout le monde prend conscience que la formation à l'OL est quelque chose d'important et d'efficace. La qualité de la génération actuelle met plus en lumière la formation, qui était tout aussi efficace il y a quelques années. "
Y-a-t-il des références en Europe qui servent d'exemple à l'OL ?
O.B. : "Pas vraiment. On parle beaucoup du Bayern Munich car on l'a rencontré régulièrement ces dernières saisons. Notre point commun, c'est qu'on fait beaucoup appel à des gens qui ont joué au club. C'est aussi une marque de fabrique. On trouve à tous les échelons du club des anciens joueurs. Et ça, c'est aussi notre ADN… Il y a une vraie continuité dans la politique."
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