Des buts de folie, du spectacle et une valise : samedi, le PSG était magique

C'est une fin d'après-midi magique. Un enchantement de 90 minutes. Alors que Paris ramait en 2016, que ses cinq dernières victoires laissaient un goût d'inachevé, le PSG a répondu avec éclat face à Angers. Au bout d'un match maîtrisé de bout en bout : une valise (5-1), deux buts d'anthologie et un écart qui se creuse avec le commun des mortels (24 points d'avance sur l'ASM avant Monaco-Toulouse). Le message à la concurrence, ou ce qu'il en reste, est clair : même la deuxième meilleure défense de Ligue 1 - qui l'avait tenu en échec lors de la phase aller (0-0) - ne peut résister au génie parisien.

Car c'est bien de génie dont il fut question ce samedi dans un Parc des Princes gâté comme rarement. D'abord celui d'Angel Di Maria qui n'a jamais aussi bien porté son prénom. L'Argentin a inscrit un doublé qui restera. D'abord sur une volée du gauche pleine de toucher (4-1, 63e) puis sur une balle piquée soyeuse (5-1, 66e). Deux tours de magie et deux tours de rein pour le pauvre Alexandre Letellier, gardien d'une formation en énorme souffrance.

Mais ce n'est pas Di Maria qui a ponctué le chef d'œuvre du jour mais Gregory van der Wiel. Au terme d'une action démarrée par des jongles de Zlatan Ibrahimovic, le Néerlandais a trouvé la lucarne sur un centre de Matuidi sans que le ballon ne touche le sol (3-0, 54e). Avant de toucher les étoiles, le PSG, sans Cavani au coup d'envoi, avait fait le job proprement en première période par Zlatan Ibrahimovic, bien lancé par Blaise Matuidi (1-0, 32e) pour la première de ses trois passes décisives, et Lucas, après un débordement de van der Wiel lancé par une talonnade d'un Di Maria absolument divin (2-0, 40e).

Ce samedi, il n'y avait pas grand-chose à faire. Simplement ouvrir les yeux et profiter du spectacle. Quand il évolue à ces hauteurs, le PSG est intouchable. Et ce n'est pas la belle volée de Pierrick Capelle (4-1, 59e) qui l'a bousculé dans ses certitudes. Signer sa prestation la plus spectaculaire au moment où il semblait subir un contrecoup révèle toute la force de cet effectif cinq étoiles. Le programme qui l'attend est démentiel (sept matches en 24 jours). Mais, après ce samedi, personne ne se fait de souci pour lui.