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La Ligue 1 qu'on aime et dont on rêve

Maxime Dupuis

Mis à jour 08/02/2016 à 17:52 GMT+1

L'Olympique de Marseille et le Paris Saint-Germain ont livré un duel en haute altitude, dimanche au Stade Vélodrome. Le genre de matches qu'on aimerait voir plus souvent en Ligue 1. Plus facile à espérer qu'à faire.

OM - PSG

Crédit: Panoramic

Ce lundi, encore plus que tous les autres depuis un bon paquet de semaines, les supporters de l'OM croisent les doigts très fort. Jamais, ils n'ont autant espéré que la banque Rothschild fasse des miracles et qu'elle trouve - enfin - un repreneur à l'Olympique de Marseille. Parce que cette nouvelle défaite concédée face au PSG - la 9e de rang - a suscité autant de frustration que d'espoir dans les rangs phocéens. L'ambiance du Vélodrome, le contenu du match et l'abnégation marseillaise ont donné la preuve, si tant est qu'il le fallait vraiment, que quelques centaines de millions d'euros dans les caisses du nonuple champion de France seraient à même de faire son bonheur. Et celui de la Ligue 1 par la même occasion.
C'est avant tout ce que j'ai envie de retenir de cette soirée de football. On passe suffisamment de mauvais dimanches pour un tant soit peu s'extasier quand le spectacle et la qualité sont au rendez-vous de la grand-messe cathodique. Cet OM-PSG fut une formidable publicité pour le Championnat de France. Intense et indécis, le duel entre les deux meilleurs ennemis de l'Hexagone a tenu ses promesses.
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Zlatan Ibrahimovic et le PSG vainqueurs au Vélodrome

Crédit: Panoramic

La L1 a besoin d'un OM fort (ou d'un autre)

Les bougons avanceront bien qu'il y a eu du déchet technique et que la seconde période n'a peut-être pas été au niveau du premier acte. On leur répondra qu'on ne peut pas tout avoir et qu'à ce niveau d'engagement, il est bien normal d'égarer quelques ballons dans la bataille. Après tout, le jeu demande erreur. Et s'il n'y en avait pas, on se demande bien de quoi on discuterait sur Twitter pendant et après les rencontres.
Quoi qu'il en soit, c'est un fait : sur le long terme, la L1 a besoin d'un OM fort. Comme elle ne peut se passer d'un OL puissant. Ou d'un autre cador aux crocs acérés. Plus le PSG aura d'affamés à ses troupes, moins on s’endormira devant le match du dimanche soir. Accessoirement, Paris ne s'en plaindrait pas non plus. La concurrence, ça sert (aussi) à avancer. La Ligue 1 ne peut indéfiniment pas se satisfaire d'avoir une compétition coupée en trois, avec une tête d'affiche loin devant, une lanterne rouge loin derrière et un énorme ventre mou où les équipes gagnent ou perdent cinq à six places toutes les quatre-vingt-dix minutes. La lisibilité, c’est mieux que la chienlit. Et cela ne condamne pas les "petits" à jouer les seconds rôles ou les faire-valoir.
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OM PSG Nkoulou Matuidi

Crédit: Panoramic

Regardez ce qu'il se passe de l'autre côté de la Manche. Mis à part un accident industriel ouest-londonien, les gros sont globalement aux avant-postes. Tottenham, Arsenal, Manchester City et Manchester United pointent leur nez dans les cinq premiers du Championnat d'Angleterre. Même si, mis à part les Spurs, ils s'imaginaient tous un peu plus haut dans la hiérarchie nationale, force est de constater qu'ils naviguent dans leurs eaux naturelles. Et cela ne prive pas le "petit" Leicester, 12e budget de Premier League, de mener la grande vie tout en haut du championnat le plus puissant du monde. A l’arrivée, tout le monde s'y retrouve et vous avez une compétition passionnante dont on attend chaque nouvel épisode avec impatience. Loin d’être le cas de la Ligue 1 qui n’a guère plus que trois ou quatre affiches à vendre par an. Mais, qui sait, peut-être qu’en croisant les doigts très fort, vraiment très fort...
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