Les plus populaires
Tous les sports
Voir tout

Les 7 bonnes raisons de suivre la Ligue 1 samedi

Maxime Dupuis

Mis à jour 16/01/2016 à 10:59 GMT+1

Le retour en forme de Ben Yedder, la défense du PSG, le lièvre rémois et la tortue ajaccienne : il y a plein de bonnes raisons de suivre la 21e journée de Ligue 1, samedi.

Les raisons de suivre la 20e journée

Crédit: Eurosport

Parce que Ben Yedder sait comment faire face au PSG

Jusqu'ici, personne n'y est parvenu. Vingt matches et zéro défaite pour le PSG, version 2015/2016. Le club de la capitale sera champion, c'est certain. Reste à savoir quand et avec combien de défaite(s) au compteur. Souvent à la peine face à Paris, le TFC s'avance cette fois avec une jeunesse qu'on espère insouciante et, surtout, un Wissam Ben Yedder qui est redevenu un attaquant efficace : 7 buts lors de ses quatre derniers matches. Face à Paris, WBY n’est pas mal non plus : il a marqué les quatre derniers buts de Toulouse contre l’ogre de la capitale. Conclusion : s'il y en a un qui peut faire trébucher les Parisiens, c'est bien lui.
picture

Ben Yedder, auteur d'un triplé à Reims

Crédit: AFP

Parce que Paris peut aussi faire un nouveau pas vers un autre record

On en parle bien moins que du record d'invincibilité... mais le club de la capitale pourrait aussi terminer la saison avec la meilleure défense de l'histoire. Le record est détenu par l'Olympique de Marseille (21 buts encaissés en 1991/1992). Pour le moment, Paris n'a pris que 9 buts. L'OM, à la même période, avait cédé à 13 reprises. Avant de se rendre à Toulouse, le PSG, qui sera privé de Thiago Silva (blessé), possède donc une avance substantielle sur les hommes de Raymond Goethals. Malgré les passages à vide momentanés de Kevin Trapp...

Pour voir si Bordeaux et Lille ont vraiment changé…

Bordeaux et Lille ont connu un début de saison hyper délicat et très peu emballant. Sous le court règne de Renard, le LOSC ne mettait pas un pied devant l'autre (et ne cherchait surtout pas à le faire). Quant aux Girondins, ils essayaient. Mais n'y arrivaient pas. Et puis, Frédéric Antonetti est arrivé et Lille a retrouvé ses esprits. Le LOSC ne perd plus (5 matches sans défaite). Bordeaux non plus (4 matches sans revers). Au classement, les progrès ne se voient pas encore énormément. Mais les deux clubs vont dans le bon sens et ils auront à cœur de le prouver samedi.

Parce que, même sans Gourcuff, Rennes peut basculer du bon côté

Revoir Gourcuff eut pu être la meilleure raison de suivre ce Troyes - Rennes déséquilibré sur le papier, comme trop souvent lorsque l'ESTAC est à l'affiche. Malheureusement, le Breton souffre de la cheville suite à l'improbable choc dont il a été victime lors de sa rentrée, samedi dernier. Du coup, le milieu de terrain fera l'impasse et n'aidera pas ses petits copains à (peut-être) réussir la bonne opération du week-end. Huitième du championnat, le Stade Rennais n'est jamais très loin du haut du panier sans s'en rapprocher, la faute à des nuls à répétition (10 en 20 journées, ndlr). Trois points dans la besace pourraient donner une autre allure à la deuxième partie de la saison bretonne.

Pour être sûr que la tortue va toujours plus vite que le lièvre

Dans le rôle du lièvre, Reims. Dans celui de la tortue, Ajaccio. Partis très vite et très fort, les Champenois, deuxièmes après quatre journées, se sont essoufflés. A cette époque, Ajaccio était 19e, huit unités derrière Reims. Aujourd'hui, le Gazélec en compte quatre de plus que son adversaire de samedi. Et carbure depuis l'automne. Mais reste encore loin d'un maintien que les Rémois visent également avec un Olivier Guégan très discuté et en posture délicate. Les supporters ont réclamé sa démission samedi dernier et le voilà désormais affublé d'un nouvel adjoint, Florent Ghisolfi. A l’heure de se rendre en Corse, son droit à l'erreur est plus que jamais réduit.
picture

Larbi (Ajaccio) a inscrit le premier but contre l'US Sainte-Marienne

Crédit: AFP

Parce que Printant fait son petit bonhomme de chemin

Ghislain Printant n'est pas le plus le plus "visible" des entraîneurs de Ligue 1. Le technicien de Bastia, qui reçoit Montpellier samedi, est en place depuis plus d'un an et fait le job. Sur la durée, ses résultats sont plus que corrects, ramenés à l'histoire plus ou moins récente du SCB. Depuis son premier match à la tête du club corse (face à Montpellier en novembre 2014), le successeur de Claude Makelele affiche 34.8% de victoires en L1. Pour vous donner une idée, personne n'a fait mieux depuis 2001/2002 et Robert Nouzaret (35,3%).
picture

La joie de Ghislain Printant sur le banc bastiais.

Crédit: AFP

Parce que Sigthorsson est peut-être lancé…

On l'attendait de pied ferme. On espérait la bonne surprise. Mais Kolbeinn Sigthorsson a déçu Nantes et la Ligue 1 depuis son arrivée en France. Un but lors de la phase aller, ça ne fait pas lourd. Heureusement, l'Islandais a eu la bonne idée de marquer dès la première journée des matches retour, dimanche face à Saint-Etienne (2-1). Un but qui change pas mal de choses et qui va peut-être lancer sa carrière hexagonale, lui qui regrettait l'aspect trop défensif du jeu à la française récemment. Sur ce coup-là, difficile de lui donner complètement tort. Samedi à Guingamp, il tentera de faire sauter les verrous pour la deuxième fois de suite.
Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Sur le même sujet
Partager cet article
Publicité
Publicité