Vainqueur d'Ajaccio (2-1), Lyon attend Monaco de pied ferme pour la "finale"

L’OL ne sera pas resté troisième du championnat très longtemps. Un peu moins de deux heures. Vainqueurs du Gazélec Ajaccio malgré quelques difficultés en seconde période (2-1), les Gones ont eu la bonne idée de faire la différence durant les quarante-cinq premières minutes. Un corner rentrant de Rachid Ghezzal et un but plein de réussite de Maxwell Cornet ont permis à Lyon de récupérer cette si précieuse deuxième place, provisoirement laissée à Monaco. Le tout à une semaine du duel décisif face à l'ASM au Parc OL.

Lyon a eu de la réussite. Et il en faut souvent dans la dernière ligne droite du championnat. Rarement flamboyants sur la pelouse gorgée d’eau du Parc OL, les Rhodaniens ne feront pas la fine bouche tant ils ont été poussifs dans les trente dernières minutes. Pourtant, la soirée avait plutôt bien commencé. D’un corner rentrant, Rachid Ghezzal avait surpris toute la défense corse et Clément Maury (1-0, 11e). Le gardien ajaccien, décidément pas heureux dans ses choix, a glissé en tentant d’intercepter un centre anodin de Rafael quelques minutes plus tard. Une aubaine pour Maxwell Cornet qui n’avait plus qu’à pousser le ballon au fond des filets (2-0, 40e).

Un score très flatteur au tableau d’affichage pour l’OL qui s’est montré ultra réaliste. Cela n’a pas échappé à Bruno Génésio qui est apparu très contrarié à la pause : "Le résultat est bon mais pas la manière, je ne suis pas content". Son discours à la mi-temps n’a pas vraiment remis de l’ordre dans la maison lyonnaise. Un peu plus mordants, les Ajacciens ont été un peu plus ambitieux et ils ont trouvé la faille. Sur un contre rapide, Grégory Pujol a redonné de l’espoir à son équipe en inscrivant un magnifique lob (2-1, 49e).

Malgré tous leurs efforts, les Corses ont poussé en fin de match pour arracher le nul, mais ils sont tombés sur Anthony Lopes. Le gardien portugais a sorti la parade qu’il fallait devant Kévin Mayi dans les arrêts de jeu (90e + 2). Le Gazélec reste 17e du classement à un point de Reims et à trois longueurs de Toulouse. Pour Lyon, la manière n’y était pas, mais l’essentiel était ailleurs. C’est le rendez-vous contre Monaco qui fera office de juge de paix.