Le Graët soutient le PSG et tacle l'UEFA : "Elle ne s'est pas trop inquiétée pour d'autres…"
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Mis à jour 05/09/2017 à 21:58 GMT+2
LIGUE 1 - Dans un entretien publié mardi dans L'Equipe, Noël Le Graët a pris la défense du PSG, dans le collimateur de l'UEFA après son mercato spectaculaire. Le président de la FFF souligne que le club de la capitale a toujours respecté ses engagements. Et s'étonne de voir l'instance européenne s'acharner sur lui après avoir fermé les yeux sur d'autres clubs par le passé…
Nasser Al-Khelaifi et Noël Le Graët
Crédit: Getty Images
Noël Le Graët monte au créneau. Le président de la FFF a profité d'une interview accordée à L'Equipe pour apporter son soutien au PSG, alors que le club de la capitale fait face à une enquête de l'UEFA après son mercato tonitruant. "Le PSG a toujours tenu ses engagements", a-t-il rappelé mardi dans les colonnes du quotidien sportif, en faisant référence au passage annuel du club devant la DNCG, avant d'ajouter : "On ne peut lui faire aucun reproche sur le plan fiscal, social".
Le Graët s'étonne ainsi du traitement infligé par l'UEFA au PSG. Tout en soulignant la clémence de l'instance européenne envers certains clubs, et notamment ceux de Liga. Une Liga qui s'est publiquement félicitée par la voix de son président Javier Tebas de l'ouverture de l'enquête de l'UEFA contre le PSG, qualifiant au passage le club français de "délinquant régulier". La réponse de Le Gräet a le mérite d'être claire : "L'UEFA s'inquiète. Elle ne s'est pas trop inquiétée pour d'autres à un moment. Notamment en Liga."
"L'UEFA a touché le Real ? Le Barça ?"
Le président de la FFF est allé plus loin. Quitte à remettre implicitement en question le principe du système du fair-play financier qui ne tient pas compte des différences existantes dans la gestion des différentes ligues européennes. "Le fair-play financier a permis d'épurer les comptes mais quels clubs, à part ceux des petites nations, ont été sanctionnés ?", a-t-il questionné. "L'UEFA a touché le Real ? Le Barça ? Un club anglais ? Selon les pays, les clubs ne sont ni taxés, ni imposés de la même façon."
Le cas du PSG n'a donc pas fini d'alimenter les débats. Le club de la capitale a décidément mis l'Europe en émoi après avoir signé les deux plus gros transferts de l'histoire cet été, celui de Neymar (222 millions d'euros) et celui de Kylian Mbappé (prêt avec option d'achat de 180 millions d'euros. "Il y a aussi une pointe de jalousie, je pense", estime Le Graët. Avant de conclure : "Dans la cour des grands, on a du mal à accepter, sans doute, un petit nouveau."
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