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Maxime Lopez peut-il être au nouvel OM ce que Verratti est au PSG ?

Florent Toniutti

Mis à jour 26/11/2016 à 12:03 GMT+1

LIGUE 1 - Si l'OM peine à remonter au classement depuis l'arrivée de Rudi Garcia, un joueur s'illustre depuis quelques semaines et commence à sérieusement faire parler de lui : Maxime Lopez. Un joueur qu'on compare de plus en plus à son homologue au PSG, Marco Verratti.

Maxime Lopez (OM)

Crédit: Panoramic

Avec 4 points pris sur 9 possibles, l'OM de Rudi Garcia peine à remonter au classement. Mais l'un de ses joueurs est en pleine ascension : Maxime Lopez, 18 ans seulement, s'est installé en 3 journées comme la principale attraction d'un OM qui peine encore à enthousiasmer les foules. Depuis ses débuts dans les équipes de jeunes de Marseille, le minot est souvent comparé à Samir Nasri. Mais aujourd'hui, alors qu'il est en train de se faire une place en Ligue 1, le modèle d'évolution à suivre se nomme peut-être Marco Verratti...

Un volume de jeu similaire

D'abord, il y a les chiffres. Sur les 3 dernières journées, Maxime Lopez a dépassé la barre des 100 ballons joués à chaque match. Certes, il n'y en a eu que trois, ce qui représente un faible échantillon. Mais le fait de réaliser cela à chacune de ses sorties place déjà Lopez dans une catégorie à part. En Ligue 1, rares sont les milieux de terrain capables d'enchaîner les matches en conservant une telle activité.
Sur les quatre dernières saisons, on peut même avancer sans trop de risques que Thiago Motta et Marco Verratti ont été les seuls joueurs du championnat à pouvoir le faire sur la durée. Qui plus est, ils ont atteint de tels chiffres dans une équipe au style de jeu bien particulier, qui a fait de la possession l'un de ses piliers pour attaquer.
Or l'Olympique de Marseille cherche encore sa voie de ce point de vue. Aujourd'hui, le volume de jeu de Maxime Lopez s'explique autant par ses qualités propres que par les lacunes collectives de l'équipe. Comme Blanc avec Verratti, Rudi Garcia a positionné Lopez en relayeur dans son système de jeu en 4-3-3. Mais en vérité, et comme le milieu de terrain italien, Lopez travaille plus comme une deuxième rampe de lancement que comme un box-to-box. Il intervient au tout début de la phase de construction.
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Maxime Lopez et Bafétimbi Gomis (OM)

Crédit: AFP

Un rôle similaire

Quand l'OM repart de sa défense, ses décrochages offrent une solution supplémentaire à celle proposée par le seul n°6. Lopez s'est ainsi présenté comme une réponse naturelle aux plans anti-Diarra souvent mis en place par les adversaires. Contre Bordeaux et Montpellier, il a permis de ressortir le ballon alors que l'influence de son capitaine était réduite par les organisations girondine et héraultaise.
La mobilité et le sens du jeu de Lopez permettent de masquer les limites des défenseurs centraux quand il s'agit de relancer. En leur offrant une solution courte, il les décharge de cette responsabilité. Sa qualité de passes (90% de passes réussies pour le moment) lui permet ensuite de faire progresser l'équipe et d'alimenter les attaquants. Même si l'une de ses pertes de balle a coûté un but (à Montpellier), il comble une partie du vide laissé par le départ de Bielsa et de ses circuits offensifs ultra-répétés et travaillés. Une chose qu'aucun autre milieu de l'OM n'avait su faire jusque-là.
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Lassana Diarra lors de OM - Toulouse en Ligue 1 2016/2017

Crédit: AFP

Une éclosion au bon moment ?

Dernier parallèle à faire entre Maxime Lopez et Marco Verratti, le timing de leur éclosion. Lorsqu'il a débarqué dans la capitale parisienne, l'Italien n'avait que 19 ans et tout à prouver dans une équipe en pleine mutation. Sur le plan personnel, quitter l'Italie alors que la Juve lui faisait les yeux doux était un pari risqué. Ses qualités de footballeur et sa personnalité en ont vite fait un chouchou du Parc. Devenu incontournable en quelques mois, il est aujourd'hui une pierre angulaire du projet parisien.
Formé à Marseille, l'histoire de Lopez est légèrement différente de celle de l'Italien. Mais vu le peu de précédents, passer du centre de formation de l'OM à une place dans l'équipe première est peut-être aussi compliqué à gérer qu'un transfert précoce à l'étranger. On ne peut désormais que lui souhaiter la même évolution, alors que l'OM aspire à grandir comme le PSG il y a quelques saisons.
Maxime Lopez a désormais un mois devant lui pour continuer à convaincre. Car à son âge, il a beaucoup à gagner avant le mercato d'hiver. S'il continue sur sa lancée, Rudi Garcia en fera peut-être un cadre de son projet et demandera des recrues capables de l'accompagner, plutôt que de chercher à le remplacer. La rencontre à venir face à l'AS Monaco et son milieu de terrain Fabinho-Bakayoko tombe justement à pic pour tester le minot dans un contexte plus difficile.
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Garcia explique la stratégie mercato de l'OM : "Avoir de grands noms dans le futur"

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