Monaco rebondit et reprend les commandes, deux beaux succès pour les promus Dijon et Metz

Ce Monaco-là a de la ressource. Après la grosse fessée subie à Nice mercredi, et une première mi-temps insipide samedi soir, c’est Angers et sa dalle légendaire qui croyait tenir le coup parfait. Après un but refusé à Toko Ekambi pour un hors-jeu réel, c’est le même Toko Ekambi qui est venu mettre le feu dans la défense monégasque. Son centre, dévié de la main par Cheick N’Doyé a été repris par Diedhiou (0-1, 55e).

Mais, même sans imagination, les Monégasques ont réussi à inverser la tendance pour rebondir et reprendre les commandes de la L1. Grâce à leur recrue polonaise Kamil Glik. Le défenseur central est d’abord venu couper un corner pour mettre les deux équipes à égalité (1-1, 66e) avant de provoquer le but contre son camp du postérieur de Dickson Nwakaeme, après une tête repoussée par Michel (2-1, 76e). Une victoire au forceps qui ressemble fortement aux dernières sorties monégasques : Monaco plie souvent mais ne rompt que très rarement.

Ce qu’on en retient : La force de caractère de cet ASM. Sans être brillant, Monaco est quand même parvenu à gagner. C’est généralement à ça qu’on reconnait des champions…

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Bordeaux a une nouvelle fois concédé des points à domicile. Battus il y a une semaine par Angers au Matmut-Atlantique (0-1), les Bordelais ont cette fois-ci concédé le nul face à Caen (0-0). La pelouse en très mauvais état n'explique pas tout, surtout que les hommes de Jocelyn Gourvennec avaient retrouvé Jérémy Menez et Adam Ounas (sur le banc au coup d'envoi), absents lors de la dernière rencontre. Les Normands ont bien verrouillé et ont réussi à faire déjouer l'attaque girondine. Dans le temps additionnel de la deuxième période, Rémy Vercoutre (90e+2) et Cédric Carrasso (90e+3) ont tour à tour sauvé leur équipe.

Ce qu'on en retient : Même en étant en difficulté à domicile, Bordeaux parvient à bien figurer dans ce championnat (5e).

Il est l'un des meilleurs buteurs de Ligue 1 depuis le début de la saison et il a encore frappé. Mevlut Erding a offert la victoire aux Messins sur la pelouse de Montpellier. L'attaquant turc a transformé un penalty obtenu par Ismaïla Sarr sur une faute grossière de Vitorino Hilton (45e+1). Il a marqué son sixième but depuis le début du championnat, soit autant qu'Edinson Cavani et Alexandre Lacazette. Metz se relance bien avec cette victoire à l'extérieur après la gifle reçue à domicile face à Bordeaux mercredi (0-3). Montpellier, qui a beaucoup poussé mais n'a pas trouvé la faille, court toujours après sa deuxième victoire de la saison.

Ce qu'on en retient : Montpellier n'a plus gagné depuis la première journée. Les Héraultais ont pourtant eu les occasions samedi soir mais ont cruellement manqué d'efficacité. Ca pourrait finir par coûter cher.

C’est ce qu’on appelle un ascenseur émotionnel. Après avoir libéré Bastia sur un centre parfait de Coulibaly (1-0, 76e), Enzo Crivelli s’est fait expulser par l’arbitre de la rencontre pour une charge involontaire sur Johnsson, le portier guingampais, puis des mots avec l'arbitre de la rencontre qui a transformé un jaune sévère en un rouge logique. Sur un terrain indigne, les deux équipes ont fait ce qu’elles ont pu pour jouer au football. Mais le spectacle en a très clairement fait les frais. Bastia est 9e, Guingamp 7e.

Ce qu’on en retient : Pas grand-chose si ce n’est l’état de cette pelouse de Bastia qui est à la limite du praticable.

Rennes ne voyage pas bien cette saison. Et cela s’est encore confirmé ce samedi sur le terrain de Dijon (3-0). Battus par des promus bien plus tranchants, les hommes de Christian Gourcuff n’ont jamais réussi à retrouver un jeu fluide et ont eu très peu d’occasions pour changer le cours de la partie. Tout l’inverse des hommes d’Olivier Dall’Oglio. Grâce à un doublé de Loïs Dony (7e, 78e) et une réalisation de Jordan Marie, sur un service du même Dony, les promus dijonnais ont vécu une soirée parfaite où leur efficacité aura faire la différence. Dijon grimpe à la 13e place, Rennes est 10e.

Ce qu’on en retient : L’incapacité des Rennais à briller loin de ses bases. 4 matches, 3 défaites, un nul et un petit but, c’est très léger comme bilan pour un prétendant à l’Europe.