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Treize matches et une domination inédite : comment le PSG a toujours le dernier mot contre l’OM

Lucile Alard

Mis à jour 26/02/2017 à 17:36 GMT+1

LIGUE 1 - Le PSG reste sur treize matches sans défaite face à Marseille au moment de retrouver l'OM au Vélodrome dans le cadre de la 27e journée (21h00). Talent, faiblesses des Marseillais, tranquillité parisienne : voici comment Paris réussit toujours à s'en sortir face à son rival.

Zlatan Ibrahimovic et Angel Di Maria sous les yeux de Steve Mandanda lors de PSG - OM en février 2016.

Crédit: Panoramic

Cinq ans, deux mois, 29 jours. Treize matches. Depuis 2011 et une victoire-fleuve au Vélodrome (3-0), Marseille court après un succès contre le PSG. L’un des matches les plus attendus du championnat s’est trop souvent terminé sur une victoire parisienne ces dernières années. Hormis deux nuls arrachés par l’OM, l’un en 2012 et le second en 2016, le PSG a systématiquement fait tomber son adversaire. Dans l’histoire de la rivalité entre les deux meilleurs ennemis de la Ligue 1, c’est la première fois qu’un des deux clubs prend aussi nettement l’avantage sur l’autre. Voici avec quels ingrédients Paris a réussi à dominer Marseille.
Les résultats d'OM-PSG

1. En misant sur son talent… et surtout celui d’Ibra

Difficile de ne pas y voir plus qu’une corrélation. La domination du PSG correspond à quelques mois près au début de l’ère QSI dans la capitale. Les dirigeants actuels du club n’ont perdu qu’une seule fois face à Marseille, lors de leur baptême du feu face au club phocéen. Avec eux, Paris a grandi et recruté à son image. Lucas, Cavani, Di Maria, en cinq ans quelques grands noms sont arrivés et ont tous déjà marqué face à l’OM. Mais c’est sans conteste Ibrahimovic qui a le plus souvent mis Marseille à genou. Dans ces chocs, le Suédois a presque toujours répondu présent : en 10 matches, il a marqué 11 buts et délivré 4 passes décisives. Sans lui, Paris a vu sa série de 10 victoires consécutives face aux Marseillais être stoppée en début de saison (0-0). Edinson Cavani, qui a déjà marqué trois fois contre l’OM, devra reprendre le flambeau, comme il l’a fait le reste du temps en championnat.
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Ibrahimovic (PSG), buteur et passeur décisif face à l'OM

Crédit: Panoramic

2. En profitant des insuffisances derrière des Marseillais

Compliqué de résister au talent offensif du PSG quand on n’a pas une défense tout terrain. Généreux devant, Marseille a souvent été puni de ses largesses défensives face à Paris. Rolando et De Ceglie avaient, par exemple, bu le bouillon en octobre 2015 lors de la défaite au Parc des Princes (2-1). Lors de la finale de Coupe de France l’an dernier, Nicolas Nkoulou avait plombé les siens en concédant un penalty alors que Mauricio Isla avait eu des manques. A chaque fois, ces faiblesses avaient été fatales pour l’OM. Pour son premier PSG-OM, Rudi Garcia a justement cherché à lisser ce point faible avec un projet de jeu simple : verrouiller (aucun tir tenté par Marseille !). Tant pis pour le spectacle mais cela a permis de ramener un point.

3. En étant prolifique

Deux buts par match (2,08 pour être exact), c’est en moyenne ce que passe le PSG au gardien phocéen. Hormis lors de la dernière rencontre entre les deux équipes le 23 octobre dernier, Paris a mis deux buts au minimum lors des 13 derniers duels. La défense friable des Olympiens y est bien sûr pour quelque chose mais cela montre aussi que le PSG sait être intraitable et exploiter les faiblesses de l’équipe adverse. Avec deux buts encaissés, c’est compliqué de lutter contre les Parisiens. Leur en passer trois n’est pas donné à tout le monde. Monaco et Montpellier l’ont fait cette année mais personne ne l’avait réussi la saison passée.
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Le PSG après la finale de la Coupe de France

Crédit: Panoramic

4. En laissant (aussi) le ballon à Marseille

Sur la période qui nous intéresse, Paris a, en moyenne en Ligue 1, 60% de possession. Mais face à l’OM, le PSG n’a pas forcément eu besoin de tenir le ballon. Lors des quatre dernières rencontres au Vélodrome, le club de la capitale n’a eu la possession nettement à son avantage qu’une seule fois. Sinon les deux équipes étaient proches d’une égalité parfaite. En termes de tirs, Marseille a tout le temps davantage tenté sa chance. Au Parc, la domination parisienne est plus nette, mais l’OM a déjà fait le jeu (en 2013, 55% de possession et 19 tirs pour une défaite 2-0). Quelle que soit la configuration, Paris a su s’adapter et répondre au défi proposé par son rival.

5. En se montrant sur de sa force

Paris face à Marseille, c’est un peu la force tranquille. En treize matches, le PSG est loin d’avoir dominé l’ensemble des débats mais il a toujours réussi à s’en sortir. Les Parisiens ont été menés cinq fois en tout lors de ces confrontations. Ils ont toujours eu du répondant et su être renversants. En octobre 2012, Gignac ouvre le score. En vain puisqu’un doublé d’Ibrahimovic en deux minutes annihile une partie des espoirs de Marseille qui s’en sort sur un nul (2-2). Même constat en avril 2015. Deux fois buteur, Gignac permet à son équipe de mener deux fois au score. Mais Paris ne panique pas et finit par s’offrir une victoire sur un… csc de Jérémy Morel.
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Dimitri Payet et André-Pierre Gignac en discussion pendant OM-PSG (saison 2014-2015)

Crédit: Panoramic

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