Al-Khelaïfi ne quittera pas le PSG "avant de gagner la Ligue des champions"

La saison du Paris Saint-Germain s’est achevée samedi sur un ennuyeux record. À Caen (0-0), le PSG a concédé un quatrième match consécutif sans victoire, une première sous l’ère QSI. À l’heure de faire le bilan de l’exercice 2017-2018, nul doute pourtant que les regards parisiens ne se porteront pas sur l’épilogue de la Ligue 1.

Celui de Nasser al-Khelaïfi, notamment. Dans une interview à L’Équipe, datée de dimanche, le président du PSG a dressé un compte-rendu de l’exercice actuel, tout en évoquant le cas d'Alphonse Areola et les ambitions du club en C1. al-Khelaïfi, s’il reste ambitieux, s’est ainsi montré plus prudent quant à l’objectif européen de Paris.

Questionné sur les aspirations parisiennes en Ligue des champions, le président parisien est resté mesuré. "On espère aller le plus loin possible mais je ne veux pas dire quarts, demi-finales ou finale. On fera le maximum", a-t-il déclaré. En juillet 2011, Nasser al-Khelaïfi s’était pourtant donné "cinq ans" pour rejoindre le plus haut niveau en Europe et gagner la C1. Depuis, le PSG a échoué quatre fois en quarts de finale (2013, 2014, 2015, 2016), et deux fois en huitièmes sous l’ère Emery, en 2017 et 2018. Le président parisien a promis dimanche de prendre le temps : "Je ne m’arrêterai pas avant de gagner la Ligue des champions."

Ce qu’il a manqué à Paris, selon lui ? "Plus de respect des arbitres." Nasser al-Khelaïfi est resté dans la lignée de ses déclarations après le match aller contre le Real Madrid, perdu 1-3 par le PSG. "Quand on joue contre des grandes équipes, c'est toujours la même chose, avait-il pesté. Ça suffit cet arbitrage. L'UEFA doit faire quelque chose." Dans l’entretien donné dimanche à nos confrères de L’Équipe, le Qatarien a précisé : "Il est plus facile de prendre des décisions défavorables au PSG, ou à d'autres équipes, qu'aux grands clubs prestigieux. (...) On veut encore grandir pour se faire respecter davantage."

Nasser al-Khelaïfi est également revenu sur le cas d’Alphonse Areola. Le portier parisien déclarait samedi au Parisienvouloir quitter le club s'il perdait sa place de titulaire, par exemple après l’arrivée pressentie de Gianluigi Buffon. Son président l’a conforté : interrogé sur la venue de l’Italien, il a rétorqué "On a Areola, il est notre numéro 1. (La saison prochaine aussi ?) Oui, pour sûr." al-Khelaïfi n’a malgré tout pas exclu de recruter le gardien légendaire de la Juventus : "C’est un grand monsieur. Je suis sûr que tous les clubs le veulent…" Y compris le PSG ?