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Amadou : "On peut avoir peur, on ne sait pas comment ils vont réagir la prochaine fois"

ParAFP

Mis à jour 11/03/2018 à 20:23 GMT+1

LIGUE 1 - Au lendemain des incidents survenus en fin de match au stade Pierre-Mauroy après le nul entre Lille et Montpellier (1-1), Lille Ibrahim Amadou, le capitaine du LOSC, s'est dit en colère. Il s'inquiète aussi de possibles nouveaux débordements.

Le LOSC risque de payer chèrement le débordement de ses supporters samedi soir.

Crédit: Getty Images

"On peut avoir peur, on ne sait pas comment ils vont réagir la prochaine fois", a confié dimanche sur beIN Sports le capitaine de Lille Ibrahim Amadou, au sujet des supporters qui ont envahi le terrain samedi soir pour s'en prendre aux joueurs. "Certains joueurs ont été poussés, bousculés, heureusement il n'y a pas eu de drame", a ajouté Amadou, qui lui même a été "poussé" par un fan du LOSC en colère.
"Certains supporters ont dépassé les bornes. (...) J'espère que ceux qui ont fait ça vont se ressaisir, sinon ce n'est pas la peine de revenir au stade", a encore ajouté le capitaine lillois, qui s'est dit "en colère". "Les supporters attendaient plus de nous, mais ce n'est pas avec ce genre de situation qu'on va s'en sortir, je trouve ça inacceptable", a-t-il conclu.
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Au coup de sifflet final de Lille-Montpellier samedi soir (1-1), des supporters du LOSC ont pénétré sur la pelouse pour s'en prendre aux joueurs lillois, puis scander des messages hostiles "Si on descend, on vous descend". Lille est 19e et avant-dernier.
La Ligue de football professionnel a condamné "fermement les débordements" des supporters de Lille et a annoncé que ce dossier serait mis en instruction dès jeudi soir devant ses instances disciplinaires. Le stade de Lille encourt une suspension à titre conservatoire le temps de l'instruction (en général trois semaines) avant des sanctions qui peuvent prendre la forme de match perdu, avec éventuellement d'autres matches à disputer sur terrain neutre et/ou à huis clos.
L'UNFP, syndicat des joueurs professionnels, a de son côté dénoncé les "énergumènes" qui s'en sont pris à des joueurs lillois. "Comme s'il suffisait d'insulter, de bousculer, voire de frapper des joueurs pour que la situation sportive du LOSC s'arrange du même coup", déplore le syndicat, qui martèle que "rien ne saurait justifier que l'on s'attaque ainsi à l'intégrité physique des joueurs".
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