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Antero Henrique répond à Javier Tebas : "Qu’il nous explique comment le Barça a acheté Neymar"

Fabien Borne

Mis à jour 19/12/2017 à 09:44 GMT+1

TRANSFERTS - Dans un entretien accordé au Parisien, Antero Henrique a évoqué le sujet brûlant du fair-play financier et profité de l'occasion pour répondre aux attaques multiples de Javier Tebas, le président de la Ligue espagnole de football. Savoureux.

Antero Henrique avec Neymar au Camp des Loges (2017)

Crédit: Getty Images

Jusque-là, Javier Tebas s'était chargé de donner les coups, sans que le PSG ne lui réponde publiquement. C'est désormais chose faite, via son nouveau patron du sportif : Antero Henrique. Amené à commenter l'actualité du club francilien dans les colonnes du Parisien, le Portugais a répondu aux nombreuses attaques du président de LaLiga, qui accuse Paris de "pisser" sur les règles du fair-play financier et de fausser la concurrence grâce à l'argent illimité du Qatar.
"Le président de la Liga critique le transfert de Neymar. Ok, mais qu’il nous explique comment le Barça a acheté Neymar en 2013 ! Combien le club a vraiment payé Neymar ?", s'est interrogé malicieusement Antero Henrique, avant de lâcher un joli tacle glissé à son homologue espagnol : "Nous, au PSG, on fait les choses en toute légalité, en payant le montant de la clause libératoire." Une référence au transfert de Neymar de Santos à Barcelone, qui fait toujours l'objet de procédures judiciaires en Espagne.
Neymar et Mbappé ? Nous avons décidé d'y aller et ensuite de nous adapter
Concernant plus globalement le fair-play financier, Antero Henrique a laissé entendre que son club serait sanctionné par l'UEFA (qui a ouvert une enquête), mais qu'il était prêt à assumer : "Ce n’est pas parce que tu roules sur une autoroute à 140 km/h que tu termines en prison", a d'abord métaphorisé le dirigeant parisien, avant d'ajouter : "Nous connaissons notre responsabilité et nous sommes conscients de la situation (...) Neymar et Mbappé étaient d’accord pour nous rejoindre. C’était une opportunité unique. Que devions nous faire dans un cas comme ça ? Nous avons décidé d’y aller, de conclure ces transferts, et ensuite de nous adapter."
S'adapter en trouvant des moyens de dégager des recettes supplémentaires (estimées entre 75 et 80 millions par an) pour rentrer dans les clous, ou du moins s'en rapprocher, avec notamment comme levier la vente de joueurs : "Nous savons ce que nous devons faire. Mais jamais je ne parlerai de transferts avant l’ouverture du mercato. Ce que je peux vous dire, c’est que le PSG a dans son effectif des joueurs qui font partie des meilleurs du monde à leurs postes. Donc, le marché va venir vers nous, c’est clair."
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